Les Notules Metaluniennes

25 ans de collection.
La gueule de bois.
Le mal de tête devant les piles qui s’amoncellent et qui grignotent jour après jour du terrain sur son espace vital.

25 ans.
Ça doit cesser.
Surtout quand on retrouve des Blu-rays dans le tiroir des couverts (alors, pas chez moi, mais j'ai vu ça chez un pote, atteint comme moi = prise de conscience par diagnostique interposé)

25 ans.
Une vie au Moyen Âge. Ça fait beaucoup.
Quand même.

25 ans que toute sa thune y passe.

Trop, c'est trop !

Qui dit étude dit travail
Qui dit taf te dit les thunes
Qui dit argent dit dépenses
Et qui dit crédit dit créance
Qui dit dette te dit huissier
Et lui dit assis dans la merde
Alors on trie...

LES NOTULES À TOTO...
... c'est 25 ans de collection à acheter de la merde sans la regarder !

Oui parce qu'il y a ceux qui vérifient avant de tirer la chasse et puis il y a ceux qui ne regardent même pas.
Bon OK, je suis de ceux qui regardent.
Mais uniquement parce que j'ai la trouille.

25 ans de films achetés à l'aveugle, au milieu de valeurs sûres rachetées à chacune de leur sortie sur chaque support (la base), et de films vus une fois et appréciés vite fait...
Ou pire : de films pas forcément appréciés mais achetés quand même pour les revoir et leur accorder une deuxième chance.

25 ans, putain !

Ça en fait du plastique et des galettes rondes avec un trou au milieu.
Et tout ça, sans thérapie. Envisagée mais trop souvent connement reportée.

Alors on décide de commencer "LE GRAND TRI".
D'élaguer ses étagères.
On est plus proche de la fin que du début, il est donc temps de faire de la place, de se délester des choses inutiles qui nous encombrent et qui pèsent sur le moral.

Des piles de DVD pour dernier terrain vague et des vagues de Blu-rays pour arrêter les vagues...

Le pire, c'est de revoir certains films et de se dire "Mais pourquoi j'ai acheté cette merde ?" alors qu'on en gardait un bon souvenir.
Il paraît que c'est ça, la sagesse.
Et bah la sagesse, ça fout un coup au moral.

LES NOTULES À TOTO propose donc un voyage subjectif sur les étagères et dans les cartons d'un collectionneur compulsif beaucoup trop vieux, avec de bons gros goûts de merde, au gré des visionnages, des découvertes mais surtout des ré-visions, ré-évaluations et re-découvertes de toutes ces merveilles du 7ème Art qui n'en sont souvent pas.

Oui, ça pourrait être un blog...
Ça devait être un blog pour dire toute la vérité, rien que la vérité, mais on ne fait pas toujours ce que l'on veut.
Surtout quand on est pote avec une meuf et qu'elle vous fout des coups de pied au cul pour que vous vous investissiez dans un nouveau forum  

Et donc je me suis dit que ça pourrait être un bon topic pour que chacun vienne y déposer sa petite crotte du matin sur ses visionnages de la veille.
Un défouloir.
Ou plus positif : un catalogue des découvertes ou redécouvertes de chacun, explorateurs filmiques de l'extrême (ou pas).
Et peu importe les talents d'écriture.
Ça peut juste être un listing des films regardés jour après jour.
Et chacun est libre de donner un nom à sa série de chroniques, s'il le souhaite.

Un topic où l'on ne parlerait pas de technique, de bitrate, d'encodage, de pixels, mais où l'on aborderait tout autant la filmo' de Fabien Onteniente que celle de Stanley Kubrick.
L'alpha et l'Oméga !
Le topic où tout commence et tout finit.

A vous de jouer !




Je commence, parce que chacun fait ce qu'il veut  




LES NOTULES À TOTO - Épisode Uno

Épisode où il sera question de compiler les 14 premiers jours du mois en cours, histoire que ça ressemble à quelque chose...



Deadly Impact (2010)

Si Robert Kurtzman nous a émerveillé par ses talents de maquilleur et de superviseur d'effets spéciaux, difficile d'en dire de même en ce qui concerne ses réalisations.
Deadly Impact est un ersatz brouillon des Blown Away, Speed, Piège en Haute Mer et consorts.

Extrêmement mal interprété (difficile de déterminer qui de Sean Patrick Flanery ou Joe Pantoliano cabotine le plus), cadré par un parkinsonien et monté à la hache par un collègue de Kurtzman qui semble n'avoir aucune idée de ce qu'il fait (et dont l'expérience a d'ailleurs tournée court pour un retour bienfaiteur à la case "effets spéciaux").

Next!



Three Way (2004)

Pour les petites fesses d'Ali Larter, lisses et rebondies (sérieusement, c'est beau comme un Rodin)...
Le reste est monotone, héritier de cette série de thrillers fessus à twists du début des années 2000, héritier de Sexcrimes, donc notamment... mais sans sa maestria narrative, sans sa technique et sans son casting parfait.

De la fesse et de l'abdo de seconde zone (sauf celles d'Ali Larter) donc, avec quelques fulgurances mais peu de carburant, peu d'idées novatrices et une mise en scène Doliprane , typique de l’œuvre de Scott Ziehl.

Malgré tout ça, la chair est faible et garder Three Way dans sa collection est très tentant  



Raw Nerve (1999)

Mario Van Peebles convoque Avi Nesher pour "faire son Denzel" et pomper sauvagement Training Day, avec en  guise de point bonus, l'acteur principal du diptyque Gremlins en ersatz d'Ethan Hawke ?! (on comprend aisément pourquoi l'un a fait carrière et l'autre pas)

Le résultat malhonnête est à la hauteur des ambitions du projet : "ni bon, ni mauvais, bien au contraire".

Ça traîne un peu au milieu, le doublage du DVD français est immonde (et il faudrait sûrement le voir en VO pour réellement l'apprécier) mais Raw Nerve tire vaguement son épingle du jeu grâce à son réal (un vieux routard), des scènes d'action bien sèches (et sanglantes) ainsi que des plans cul plus que crus (voire bien vicelards).

Mais la VF dézingue tout.



L'Outremangeur (2003)

J'aime bien Canto'. La bande-dessinée m'avait plutôt plu. J'avais donc bien aimé cette chose.

Mais à la révision, je ne sais pas ce qu'il m'a pris.
Expérience terrible. Tenu 8 minutes 54 secondes.

Comme dirait l'autre :

Spoiler:

Romaine par moins 30 (2009)

Pour la puissance comique de Kiberlain, l'accent québecois, qui fait toujours marrer le sale con de français... mais c'est tout  

Révision "Gueule de bois".



Influences (2003)

Peut-être pour l'interprétation de Pacino même s'il fatigue à force.
En tout cas pas pour la pauvre Téa Leoni qui n'a que 10 minutes à l'écran, ni pour Kim Basinger qui a tout autant de présence à l'écran malheureusement mais qui incarnent toutes les deux des personnages intéressants.

Le reste est un long tunnel soporifique sur tout un tas de gens insupportables et à baffer, réalisé par un sous-sous-sous Lumet-o-Altman de pacotille.



Frozen River (2009)

Révision à l'identique de ce très sympathique film indépendant... en notant au passage, des similitudes avec À Plein Temps.

Sujet déprimant, socialement difficile ; la réalisatrice trouve pourtant le ton et la distance justes pour traiter son sujet en "mode Thriller" sans trop de misérabilisme et sans jamais tomber dans aucun écueil.
Un tour de force pour un premier film (!!!) fait avec les moyens du bord... une caméra numérique 720p si je ne m'abuse, limitée, au rendu parfois assez moche, il vaut mieux être prévenu.



Paroles et Musique (1984)

Révision émue d'une madeleine de l'adolescence, ringarde et totalement indéfendable.

A noter, 2 choses tout de même :

- Dayle Haddon ♡ ♡ ♡

Spoiler:

- Le personnage incarné par Deneuve, assez étonnant, presque en avance sur son époque (malgré la morale finale qui vient tout nuancer... quoique) et qui semble échoué d'un Sautet, donc pas du tout à sa place



Péché Immortel (2003)

Il y avait tout pour livrer un étron du DTV dont Sony-GCTHV avait le secret à l'époque mais en fait pas vraiment.

Grâce à des acteurs qui croyaient probablement au film, donc impliqués, une narration bien menée, des choix de mise en scène en retrait quand il faut (= sans en faire des caisses) et un sujet qui flirte avec les univers d'un Ferrara, noir et vénéneux, les mains dans la fange.

On peut aussi le voir comme du sous-sous-sous Lynch qui s'y croit, alors qu'il n'a aucun talent ni aucune originalité.
C'est selon.

Mais dans le doute, on garde quand même Péché Immortel sur ses étagères !



Stiletto (2008)

Casting de sales gueules et de vieilles gloires, bien bien has-been, convoquées dans un tourbillon sans fin de scènes déjà vues mais poussées dans le rouge sang avec force hémoglobine, vulgarité, grossièretés et machisme ridicule.
Autre époque, autres mœurs.

Stiletto fait le boulot.
Surtout si on kiffe Michael Biehn (et c'est mon cas) !

On garde Stiletto !



Gangsters (2002)

Révision correcte malgré un gros souci de scénario.

De Marchal, je n'aime rien. Ni la gueule, ni le parcours, ni les scénar', ni la démarche "artistique". Rien.
Mais Gangsters, en mode référentiel ("Bonjour, Bryan Singer et merci") est peut-être l'un de ceux qui fonctionne encore le mieux dans sa triste filmographie.
Avec Bronx, parce qu'il est très rigolo.

Certaines répliques sont tordantes, les tétons de Parillaud pointent durs, et Marchal fait étal de toute la merde qu'il a dans le cerveau. Tout ça flatte forcément l'instinct primaire du Zédeux.
Mais il est dommage de foutre en l'air son script, plutôt bien foutu sans ça, justement à cause de son machisme dépassé.
Il manque au moins un personnage féminin dans cette équipe de flics pour que le suspense tienne la route plus de 10 minutes.



Zombie Apocalypse (2011)

Un DTV qui avait frappé dans le mille à l'époque... mais à la révision, je me demande bien pourquoi ?!

Peut-être parce qu'il s'agissait d'un film Asylum, qui empile d'habitude merde sur merde, ou alors que la Walking Dead-mania me soulait... par esprit de contradiction donc ?
No lo sé.
Toujours est-il que le résultat 12 ans après fait de la peine, en plus de donner la migraine.



L'Homme bicentenaire (1999)

Révision à la forte baisse.

Gnian gnian gnian gnian gnian.

Mais bien fait.

Mais gnian-gnian.

Mais bien fait.

Mais...



Gary & Linda (1998)

Révision conforme au bon souvenir pour cette petite comédie romantique très new-yorkaise mixée à un film de combines à la David Mamet et possiblement le meilleur rôle du sublime Andy Garcia... Bordel, ce beau gosse.
Ce salopard a dû en enquiller...
Non, je ne veux même pas savoir !

Sympathique donc, mais dispensable.




Avance(s) rapide(s) atterrée(s) :


Happy, Texas (1999)

Tragiquement pathétique ou pathétiquement tragique.
Mas il y a Illeana Douglas...



Rien à perdre (1997)

Rien à dire.



Truands (2007)

Même pas en "mode Nanar" malgré le souvenir qui m'en restait. C'est dire, le niveau du bouzin.

Torrente a écrit:Oui, ça pourrait être un blog...
Ça devait être un blog pour dire toute la vérité, rien que la vérité, mais on ne fait pas toujours ce que l'on veut.
Surtout quand on est pote avec une meuf et qu'elle vous fout des coups de pied au cul pour que vous vous investissiez dans un nouveau forum  

La voix de la raison, cette meuf  

Torrente a écrit:Et donc je me suis dit que ça pourrait être un bon topic pour que chacun vienne y déposer sa petite crotte du matin sur ses visionnages de la veille.
Un défouloir.
Ou plus positif : un catalogue des redécouvertes de chacun, explorateurs filmiques de l'extrême (ou pas).
Et peu importe les talents d'écriture.
Ça peut juste être un listing des films regardés jour après jour.
Et chacun est libre de donner un nom à sa série de chroniques, s'il le souhaite.

Un topic où l'on ne parlerait pas de technique, de bitrate, d'encodage, de pixels, mais où l'on aborderait tout autant la filmo' de Fabien Onteniente que celle de Stanley Kubrick.
L'alpha et l'Oméga !
Le topic où tout commence et tout finit.

A vous de jouer !

Torrente a écrit:

Frozen River (2009)

Révision à l'identique de ce très sympathique film indépendant... en notant au passage, des similitudes avec À Plein Temps.

Sujet déprimant, socialement difficile ; la réalisatrice trouve pourtant le ton et la distance justes pour traiter son sujet en "mode Thriller" sans trop de misérabilisme et sans jamais tomber dans aucun écueil.
Un tour de force pour un premier film (!!!) fait avec les moyens du bord... une caméra numérique 720p si je ne m'abuse, limitée, au rendu parfois assez moche, il vaut mieux être prévenu..

Découvert il y a quelques mois grâce à tes conseils et j'avais beaucoup aimé, lui attribuant d'ailleurs un bon 7/10.
J'aimerais bien que tu développes les similitudes avec À Plein Temps, ça m'intéresse beaucoup.

Pour ma part, hier soir, j'ai revisionné ce chef-d’œuvre...



Je n'ai pas grand-chose à dire puisque tout à déjà été dit et redit depuis 55 ans.
Comme je suis en plein thématique western italien depuis 8 jours, je compte découvrir Le Grand Silence ce soir, édité il y a quelques mois en UHD par StudioCanal. Si je ne m'endors pas, j'enchaînerai peut-être avec un second Corbucci, Le Spécialiste, restauré en 4K par TF1 Studio.

Ah le western italien !?
En plus, tu tapes dans le très lourd. J'étais passé à côté du Grand Silence à l'époque... à moins que ce ne soit à côté du Spécialiste... j'ai un doute maintenant que j'y pense.... non, je crois que c'était bien Le Grand Silence.
Il faudra que je le retente. Il entrera parfaitement dans la thématique de mes Notules

candygirl a écrit:

Torrente a écrit:

Frozen River (2009)

Révision à l'identique de ce très sympathique film indépendant... en notant au passage, des similitudes avec À Plein Temps.

Sujet déprimant, socialement difficile ; la réalisatrice trouve pourtant le ton et la distance justes pour traiter son sujet en "mode Thriller" sans trop de misérabilisme et sans jamais tomber dans aucun écueil.
Un tour de force pour un premier film (!!!) fait avec les moyens du bord... une caméra numérique 720p si je ne m'abuse, limitée, au rendu parfois assez moche, il vaut mieux être prévenu..

Découvert il y a quelques mois grâce à tes conseils et j'avais beaucoup aimé, lui attribuant d'ailleurs un bon 7/10.
J'aimerais bien que tu développes les similitudes avec À Plein Temps, ça m'intéresse beaucoup.

J'ai effectivement trouvé beaucoup de correspondances / similitudes entre les deux. Certaines évidentes, thématiquement, narrativement, scénaristiquement...

- Film d'action / social tous les deux
- Sur une femme élevant seule son (/ ses) gosse(s) avec un mari absent / démissionnaire / connard ou les trois à la fois
- Sans argent ou en galère imminente sur laquelle le suspense est monté
- Avec risque de perte colossale : perte de la garde de l'enfant ou de la maison ou de tout à la fois
- A l'approche des fêtes / avant un anniversaire pour le(s)quel(s) l'achat de cadeaux est quasi impossible financièrement et logistiquement

... mais il y a aussi des similitudes dans le traitement du personnage féminin.
Il y a ces même plans pudiques et puissants de femmes en détresse dans l'intimité de leur chambre / vestiaire / maison, qui tiennent coûte que coûte socialement / devant les autres, comme des guerrières alors que des forces extérieures ne cessent de les mettre plus bas que terre, et qui décident de ne pas se laisser faire et de ne pas accepter leur condition ou ce qu'on essaie de leur imposer (lois, gardes d'enfants, travail etc).

En plus de cette nette sensation d'assister à la lente noyade inexorable de l’héroïne avant la reprise d'air et d'espoir, la respiration bienfaitrice, ou carrément le miracle in extremis.
Les 2 films évoquent même une sorte de conte de Noël.

Cela dit, les fins sont bien différentes. Il n'y a pas, non plus, la même sensation, ni le même traitement au niveau du dispositif cinématographique.
A Plein Temps est cadré et monté au plus près de l'héroïne, reléguant le reste en toile de fond, même les personnages secondaires. Il est plus suffoquant. L'urgence est plus palpable, plus prégnante.
Il ressemble plus à un film d'action en FPS quand Frozen River évoque un documentaire monté comme un thriller.
Une comparaison plus judicieuse serait de dire que A Plein Temps est la descendance de La Fille Seule (IMMENSE film d'actions de Benoït Jacquot) et que Frozen River pourrait être l'ancêtre de Nomadland.

Torrente a écrit:J'ai effectivement trouvé beaucoup de correspondances / similitudes entre les deux. Certaines évidentes, thématiquement, narrativement, scénaristiquement...

- Film d'action / social tous les deux
- Sur une femme élevant seule son (/ ses) gosse(s) avec un mari absent / démissionnaire / connard ou les trois à la fois
- Sans argent ou en galère imminente sur laquelle le suspense est monté
- Avec risque de perte colossale : perte de la garde de l'enfant ou de la maison ou de tout à la fois
- A l'approche des fêtes / avant un anniversaire pour le(s)quel(s) l'achat de cadeaux est quasi impossible financièrement et logistiquement

... mais il y a aussi des similitudes dans le traitement du personnage féminin.
Il y a ces même plans pudiques et puissants de femmes en détresse dans l'intimité de leur chambre / vestiaire / maison, qui tiennent coûte que coûte socialement / devant les autres, comme des guerrières alors que des forces extérieures ne cessent de les mettre plus bas que terre, et qui décident de ne pas se laisser faire et de ne pas accepter leur condition ou ce qu'on essaie de leur imposer (lois, gardes d'enfants, travail etc).

En plus de cette nette sensation d'assister à la lente noyade inexorable de l’héroïne avant la reprise d'air et d'espoir, la respiration bienfaitrice, ou carrément le miracle in extremis.
Les 2 films évoquent même une sorte de conte de Noël.

Effectivement, cela ne m'avait pas du tout sauté aux yeux et ça reste une évidence en te lisant.
Merci  

Torrente a écrit:Une comparaison plus judicieuse serait de dire que A Plein Temps est la descendance de La Fille Seule (IMMENSE film d'actions de Benoït Jacquot) et que Frozen River pourrait être l'ancêtre de Nomadland.

Il faut absolument que je découvre les 2. Je viens de voir que La Fille Seule est disponible via MyCanal (mon père y est abonné, je vais allez squatter chez lui prochainement) et que Nomadland est actuellement dispo en BR à 15€.  

Torrente a écrit:Ah le western italien !?
En plus, tu tapes dans le très lourd. J'étais passé à côté du Grand Silence à l'époque... à moins que ce ne soit à côté du Spécialiste... j'ai un doute maintenant que j'y pense.... non, je crois que c'était bien Le Grand Silence.
Il faudra que je le retente. Il entrera parfaitement dans la thématique de mes Notules

C'est étrange que tu sois passé à côté du Grand Silence. Personnellement, le film m'a happée dès l'intro pour ne plus me lâcher et il rejoint, à mon avis, la noirceur bien peu aimable de Tire Encore Si Tu Peux. Je ne t'en dis pas plus afin que tu le découvres sereinement. Mais tu verras, c'est vraiment un très grand film qui a indéniablement inspiré Tarantino pour The Hateful Eight.

Ce soir, je vais redécouvrir Le Spécialiste dont j'avais collé un petit 6/10 lors de mon premier visionnage. Je ne me souviens pas de grand-chose pour autant à part de Françoise Fabian dans un saloon, ahah  

LES NOTULES À TOTO - Épisode II

Pas grand chose hier soir.

Un petit peu de poulet grillé. Du fromage blanc 0%... mais avec plein de sucre, parce qu'on n'est pas des bœufs.
Et du chocolat 70% noir intense devant quelques révisions... avec un Déca' (quand on est vieux, la caféine, c'est tabou, surtout après minuit).

Au programme, donc :


Cérémonie Mortelle (1983)

Une nouvelle tentative de Cérémonie Mortelle "à cause" de Jack_Power, que je fais donc passer dans ce topic en douce, puisque techniquement c'est une révision même si c'est à une seule journée d'écart et que je n'ai pas encore trouvé d'idée de topic pour les découvertes de l'année... et puis surtout parce que je fais ce que je veux

Et effectivement, il aurait été dommage de passer à côté du déshabillé parme, en soie, absolument "va-va-voum" de Linda Day George :

Spoiler:

Sa mère, bordeeeeel !?!?

... mais franchement, à part ça, cette révision confirme qu'il n'y a vraiment pas grand chose à sauver de ce slasher mal branlé, au méchant ridicule et mal développé.
Quelques années plus tôt, J. Lee Thompson avait signé un chef-d’œuvre (par comparaison), sur un point de départ semblable et avec un final assez similaire (voire carrément identique... tellement que l'on pourrait bien parler de plagiat) dans Happy Birthday to Me, beaucoup plus recommandable !


La suite de la soirée consista en une ré-évaluation à la hausse de :


Scream 5 (2022)

J'ai noté des défauts futiles qui m'ont agacés comme lors de la découverte, mais globalement et maintenant que la trilogie réquelle de Halloween est bouclée, je me dois d'avouer que je fonde plus d'espoirs dans celle de Scream. Parce que dans le genre, j'ai rarement vu un troisième épisode qui fout autant tout en l'air.
Alors bien sûr, pour Scream, ce n'est que le premier épisode de cette tentative de réquelle mais elle est prometteuse à défaut d'être pleinement réussie.

Rien à dire dessus de vraiment pertinent. Hormis une remarque que je me suis faite et que personne ne semble avoir notée :
Toutes les Final Girls et les victimes les plus "importantes" de la série semblent recevoir le premier coup de couteau du Ghostface dans le flanc gauche... symétriquement opposé au stigmate du Christ transpercé sur sa croix par le javelot du centurion Longin... dans son flanc droit.
Ça ne sert à rien mais ça me fait marrer.
Premier coup porté à Drew Barrymore. Premier coup porté à Jenna Ortega. Premier coup porté à Melissa Barrera. Impact de balle sur Courtney Cox. Tous au même endroit.
Au delà de la symbolique, ça semble de toute façon logique puisque les coups (en tout cas, concernant les coups de couteau) sont portés par des droitiers et parfois par surprise de très très près, donc il est normal que le flanc gauche des victimes soit touché en premier.

Il faut donc maintenant que je les revoie tous pour voir si Neve Campbell reçoit un coup de couteau à ce même endroit, mais il me semble que c'est la seule à ne pas en recevoir du tout. Je dis peut-être une bêtise. C'est à vérifier.
De même, il semble que ce ne soit pas du tout le cas des victimes masculines. Plus souvent frappées directement dans leurs organes vitaux ou au visage (gorge, joue, etc). A vérifier aussi.


S'ensuivit une réévaluation à la baisse de :


Splinter (2008)

Je me souvenais du personnage du petit ami à baffer mais 15 ans plus tard, le bougre est encore plus insupportable.
Au collège, je pense que je l'aurais frappé si j'avais été dans sa classe  

Et c'est sûrement l'âge mais la caméra portée pour donner cette illusoire sensation de vitalité, d'urgence ou d'hystérie me procure l'effet inverse.

Reste le gore toujours sympathique, surtout quand il est généreux et que les effets spéciaux sont aussi soignés et Shea Whigham qui poutre toujours autant avec ses yeux de psychopathe...

Spoiler:

Résumé des épisodes précédents :

Spoiler:

Concernant Cérémonie Mortelle, la seconde moitié du film est tout de même plus sympa que les premières 50 mins
Mais bon, c'est vraiment pour en dire du bien quoi

En revanche tu vas prendre une grosse claque avec Scream 6, attendez-vous a du lourd ! Et si vous ne compreniez rien a quelques scènes du 5, tout va s'éclaircir avec cette suite, le castings et très bon, et le scénario est vraiment pas mal, c'est une boucherie en plus. Alors que tlm donné pas cher de cette suite après un 5 poussif (moi le premier), c'est la bonne surprise de ce début année 2023.

AU PAYS DE CANDY...

Hier soir, dans le cadre de ma thématique western italien, j'ai redécouvert :



8ème western de Sergio Corbucci, Le Spécialiste est une coproduction franco-italo-allemande réalisée en 1969.
Elle narre l'histoire d'un mystérieux homme solitaire, sorte de légende de la gâchette aux quatre coins de l'Ouest sauvage, qui revient dans sa petite ville natale perdue au fin fond du Nevada afin de venger la mort de son frère, visiblement assassiné par les autochtones pour une sombre histoire d'argent dévalisé dans une banque.

Ersatz des premiers westerns de Leone, Le Spécialiste, pensé avant tout pour le marché français, met en avant la vedette de la chanson populaire de l'époque, j'ai nommé Johnny Hallyday (orthographié Halliday sur l'affiche originale et le générique). Inconnu en Italie, le chanteur démontre aisément ici qu'il a encore beaucoup à travailler en tant qu'acteur et se ridiculise un tant soit peu en essayant d'imiter le mutisme de Clint Eastwood dans le rôle de l'Homme sans Nom. Hallyday sera d'ailleurs bien plus à l'aise l'année suivante sous la direction de Robert Hossein dans le fort intéressant Point De Chute en jouant un voyou au cœur tendre.
Ici, il est simplement figé et catastrophique, tentant pourtant d'incarner son personnage au mieux en débitant des répliques creuses, ce qui n'aide pas non-plus à apprécier le long-métrage.
Françoise Fabian, en manipulatrice perverse, s'en sort nettement mieux de par la subtilité de son jeu.

Le Spécialiste, faisant suite au prodigieux et crépusculaire Le Grand Silence du même Corbucci, propose néanmoins une réalisation rigoureuse tandis que la direction photo magnifie les paysages de Cortina d'Ampezzo, petite ville italienne de 5000 habitants ayant accueilli les Jeux Olympiques d'hiver en 1956.
Et bien qu'il ait indéniablement inspiré Eastwood pour son fameux High Plains Drifter, ce 8ème western de Corbucci reste une œuvre mineure, parfois transcendée par des scènes hallucinantes comme celle où tous les habitants de la ville se voient humiliés par des despérados mexicains qui les forcent à ramper nue. Une scène qui m'a ramenée au Salò de Pasolini réalisé 6 ans plus tard. .

5/10

- [BR TF1 Studio] - VIST

Ben alors Toto, où es-tu ?... Qu'as-tu vu de beau ?

AU PAYS DE CANDY...

Pour ma part, hier soir, j'ai redécouvert les 2h46 de :



Titré en France Il Était Une Fois... La Révolution, le septième et avant-dernier film de Sergio Leone est celui qui m'avait le moins plu lors de l'exploration de sa filmographie durant mon adolescence. Avec un regard plus adulte, la claque est immense face à cette improbable histoire d'amitié au sein d'une violente atmosphère idéologiquement libertaire.

Pour la petite histoire, Leone ne voulait pas réaliser un autre western après Il Était Une Fois Dans L'Ouest. Sa principale obsession était d'adapter le roman The Hoods d'Harry Grey qui deviendra, 13 ans plus tard, le fameux Il Était Une Fois En Amérique.
Pour l'heure, Leone détient un contrat avec United Artists et souhaite s'essayer à la production avec un sujet bien précis en tête : l'amitié de deux hommes dans un climat révolutionnaire. Les studios américains lui présentent alors Peter Bogdanovich dont l'attitude mégalomane ne plait pas à Leone. Ce dernier préfère travailler avec Sam Peckinpah avec qui il entretient des relations cordiales. À sa grande surprise, United Artists ne valide pas le choix du cinéaste, à l'instar du casting initialement prévu et constitué de Jason Robards et de Malcom McDowell dans les rôles principaux. Le studio préfère une valeur plus sûre comme Rod Steiger qui vient d'obtenir l'Oscar du meilleur acteur pour Dans La Chaleur De La Nuit. Leone propose alors James Coburn pour donner la réplique à Steiger, United Artists valide, mais les deux acteurs accepteront à la seule condition que ce soit Leone lui-même qui dirige le film. Ce que le cinéaste finit par concéder, contraint et forcé selon ses dires...

Entièrement réécrit au jour le jour durant le tournage, le scénario d'Il Était Une Fois... La Révolution évoque finalement l'ensemble des guerres et des révolutions de par le monde en symbolisant ces dernières par le conflit interne mexicain au temps de Pancho Villa. Avec ma vision plus mûre, il me fut évident de constater que Leone s'inspire tout autant ici de la fuite de Louis XVI durant la Révolution française que des immondes massacres à Dachau, ou encore du terrible conflit nord-irlandais qui sévissait à l'époque du tournage. Le long-métrage reste une allégorie fascinante où l'armée mexicaine se voit par ailleurs dépeinte à l'image des fascistes allemands et italiens durant la Seconde Guerre mondiale.

Également doté d'un humour subtilement ironique dans ses dialogues, Il Était Une Fois... La Révolution reste certainement le film le plus "adulte" de Leone, mais aussi le plus effroyablement pessimiste. En somme, son œuvre la plus personnelle sans être pour autant sa préférée. Un très grand film à mes yeux.

8/10

- [BR MGM] - VAST

J'en profite pour vous remerciez tout 2 de cette belle initiative de sujet tout d'abord et de votre participation active dessus qui plus est, merci.

Clairement, c'est sympa à lire, même si ce n'est pas mon style de film préféré.

C'est aussi mon Leone préféré et, tout simplement, pour moi le meilleur western italien (si on veut le catégoriser ainsi).
J'ajouterai que c'est aussi pour moi la meilleure partition de Morricone.

Jack_Power a écrit:J'en profite pour vous remerciez tout 2 de cette belle initiative de sujet tout d'abord et de votre participation active dessus qui plus est, merci.

C'est Toto qui est à l'initiative du topic, c'est lui seul qu'il faut remercier (ou pas, car ça risque d'être vite bordélique )

BOSS011 a écrit:


C'est aussi mon Leone préféré et, tout simplement, pour moi le meilleur western italien (si on veut le catégoriser ainsi).
J'ajouterai que c'est aussi pour moi la meilleure partition de Morricone.

Pour ma part, je crois que mon Leone préféré reste Il Était Une Fois En Amérique. Et pour Morricone, je ne sais pas. Je trouve qu'il y a tellement de compos géniales à piocher de-ci de-là.

AU PAYS DE CANDY...

Hier soir, dans le tout petit pays qu'est mon salon et toujours dans le cadre de ma thématique western italien, j'ai redécouvert :



Film culte pour toute une génération de cinéphiles, Mon Nom Est Personne est la première production exécutive de Sergio Leone dont il confie la réalisation à son fidèle assistant Tonino Valerii.
C'est d'abord sous l'impulsion du producteur Fulvio Morsella à accoucher d'un énième western que Leone pense à aborder la rencontre entre le mythe de l'Ouest et sa caricature. Confiant le développement de cette idée au scénariste Ernesto Gastaldi, ce dernier rédige un script qui s'inspire tout autant des légendaires westerns d'antan qu'aux nouvelles farces qui déboulent au début des années 1970 sur les écrans avec le personnage de Trinita incarné par Terence Hill. Car c'est effectivement sous la houlette d'Enzo Barboni que le cow-boy italien ne tue plus ses ennemis, mais les gifle. Ce qui fait, paraît-il, hurler de rire le public rital, lassé des innombrables westerns (plus de 700) qui ont été produits dans son pays depuis 1964.

Avec Mon Nom Est Personne, Leone souhaite avant tout mélanger les genres pour ne pas uniquement sombrer dans la parodie en espérant qu'une forme de magie puisse opérer à l'écran. L'idée de génie du Maestro est de réengager un acteur mythique du genre, Henry Fonda, pour le confronter au nouveau clown de service, Terence Hill. Surprise, le duo s'accorde à merveille et fait des étincelles. Et c'est principalement ce binôme totalement improbable qui sauve le métrage d'un hypothétique naufrage artistique, Valerii s'égarant parfois dans la longueur des bouffonneries de Hill en solo malgré une réalisation maîtrisée, voire parfois de très haute tenue (dont la charge de la Horde Sauvage face au personnage incarné par Fonda et dont Leone s'octroyait la paternité malgré les réactions affligées de Valerii à ce sujet).

Bref, si le fond thématique reste passionnant, je trouve que la forme de Mon Nom Est Personne est quant à elle parfois aléatoire tout en affichant de sublimes morceaux de bravoure, dont l'amusant thème principal de Morricone qui s'inspire indéniablement ici des compositions de Vladimir Cosma pour ses comédies avec Pierre Richard.



6/10

- [BR Studiocanal] - VAST

candygirl a écrit:C'est Toto qui est à l'initiative du topic, c'est lui seul qu'il faut remercier (ou pas, car ça risque d'être vite bordélique )

Ne t'inquiète pas, il sait tout le bien que je pense de lui, déclarations amour multiples tout le long de ses années sur classik et devant tous.
Ce qui m'avait apporté de suite un bon gros lot de fans des les premiers mois mon arrivée, comme tu peu l'imaginer
Tien d'ailleurs faudra on parle tout les 3 un jour sur la chatbox du forum que vous me racontiez un peu comment vous vous êtes connu et sympathisé la-bas tout les 2, c'était un peu le bordel a ce que j'ai cru comprendre dans ses explications brèves la dernières fois, toujours avec les même noms quoi. J'étais déjà partie depuis quelques temps il me semble ...
Enfin, j'espère on retrouvera le temps en parler, j'ai loupé quelques années de rebondissements sur ce site, je suis curieux
Bonne fin de soirée a vous, et encore merci de votre participation active et qualitative sur le forum

Jack_Power a écrit:
Tien d'ailleurs faudra on parle tout les 3 un jour sur la chatbox du forum que vous me racontiez un peu comment vous vous êtes connu et sympathisé la-bas tout les 2

Oh c'est assez simple... Avec Torrente, tout s'est réalisé le plus naturellement du monde. On a beaucoup échangé sur le forum, avec beaucoup de fun et de chouettes délires et nous sommes devenus proches sans ne jamais forcer les choses. Ça s'est fait tout seul, en fait. Sûrement qu'il confirmera...

DVDClassik, j'y ai passé de très bons moments où j'ai échangé de manière constructive et pertinente avec pas mal de membres.
C'était très chouette. Vraiment.
Après, à mon avis, les problèmes qu'il y a eu ne méritent pas vraiment qu'on s'y penche plus de 30 secondes car ce n'est pas intéressant.
Pour résumer (très) brièvement, je n'aime pas les conflits et que l'on bafoue certaines valeurs qui me sont importantes. Et comme les modérateurs du forum entretiennent pernicieusement ces deux points avec beaucoup de mauvaise foi et une forme de double discours public/MP, j'ai préféré m'en aller. Et Toto m'a suivie avec ses fameuses notules sous les bras

Oui je sais hélas, la plus part des participants sont très zen et cool, et plutôt très calé aussi sur le sujet du support physique ou films, mais le problème et la petite minorité qui dirige ce forum et site, ainsi que leurs proches amis qui les suivent partout comme des toutou et son prêt a te flinguer sans même jamais avoir échangé un seul message avec toi.
Tien d'ailleurs on a exactement un peu le même problème sur hfr actuellement, une minorité de personnes et peu intéressantes qui plus est comparé a ceux de classik, soutenue par une modération vendu car ami, ils veulent te dicter leur manière de pensée comme ça et pas autrement a toutes personnes qui ne va pas dans leur sens pour les faire briller, et peu importe c'est comme ça et pas autrement, pour résumé les choses simplement, l'autre est considéré comme un sac poubelle et un esclave et point.

Tu as bien fait de partir et je vais expliqué rapidement pourquoi. Torrente te confirmera aussi que j'ai insisté mainte fois avant pour il parte aussi de la-bas vue comment il s'est fait cartonné, et c'est peu de chose de le dire tu aurais lu des trucs tu aurai peur.
Perso je ne sais même pas comment il fait pour tenir aussi longtemps la-bas avec tout ses pics et agressions gratuites quotidiennement en plus, il devrait avoir une médaille !

Il faut savoir que tout ses sites et forums utilisent des liens et sponsors monétisés actif en sous marin, c'est a dire que plus ils ont de contenu que vous vous postez gratuitement sur leur forum ou site, plus ils ont de vue et de clics, plus ils vont générés de l'argent sur votre dos, et vue le peu de respect a ses dirigeants vis a vis de vous pour certains de ses sites et forums, pourquoi aller travailler en quelque sorte pour eux et gratuitement en plus !?
Alors bien sur la plus part nient toujours en bloque, on ne gagne rien ou si peu ...
C'est très rentable bien au contraire si le forum et site marche bien, tout cela sur le dos des autres qui pensent en participant que cela n'a aucune incidence, bien au contraire.
La meilleure solution reste toujours de taper au porte monnaie comme on dit, si plus audimat, plus de lecteurs et participants, et bien fini les cadeaux des studio et éditeurs qui vont se passer facilement un site ayant 5 visites par jour, fini les euro et clics monétisé, fin de carrière pour tout ce petite monde. A ce propos Facebook et autres réso sociaux les ont déjà bien pris a leur propre jeu en récupérant tout une partie de leurs participants, et le principe reste le même,  ils gagnent de l'argent sur leur dos mais au moins ils sont un peu près libre de parler plus librement si il faut critiquer tel ou tel chose, et quand je dis critique, c'est critique constructive.

Ils y a des personnes très très bien sur ce site je le sais pertinemment, et qui n'ont rien a voir avec tout ça, mais la pomme a un asticot géant dans ses entrailles hélas, et c'est vraiment très regrettable vue la qualité de certains participants.
Désolé pour le petit HS, mais c'est avec une certaine nostalgie également que je parle de ce forum, parce que comme toi j'y ai passer de très bon moment également, mieux ailleurs ou j'ai été durant la même période, et de savoir que ce minuscule groupuscule fait la pluie et le beau temps, c'est bien triste tout ça ...
Enfin voilà, désolé de cette petite incartade, mais dans le fond tu as entièrement raison, le mieux c'est de ne pas leur donné plus importance que ça enfin de compte, mais c'est dur parfois en y repensant. bonne fin soirée a toi

Jack_Power a écrit:bonne fin soirée a toi

Merci

AU PAYS DE CANDY...

Hier soir, j'ai néanmoins vécu une forme de calvaire avec la découverte de :



Coproduction italo-franco-allemande, Un Génie, Deux Associés, Une Cloche est la dernière incursion de Sergio Leone dans le western. À l'époque, le Maestro juge la qualité du film tellement mauvaise qu'il préfère ne pas assumer son travail en tant que producteur exécutif et fait interdire à ce que son nom apparaisse au générique et sur les affiches promotionnelles.

Il faut bien avouer que cette fausse suite de Mon Nom Est Personne est dysfonctionnelle de A à Z, Damiano Damiani étant un cinéaste dont l'univers artistique se caractérise par de sombres polars aux sous-textes politiques tels que La Mafia Fait La Loi, Confession D'Un Commissaire De Police Au Procureur De La République ou encore Seule Contre La Mafia, il est plus qu'évident de constater qu'il n'est pas du tout à son aise pour réaliser ce western saupoudré d'humour pas drôle et de scènes d'action mollassonnes.

À l'origine. c'est le trio des Valseuses (Miou-Miou, Dewaere, Depardieu) qui devait incarner les protagonistes d'Un Génie, Deux Associés, Une Cloche. Peut-être que la donne aurait tout changé avec ces interprètes-là, le trio Miou-Miou, Charlebois, Hill étant mal assorti malgré la bonne volonté de chacun. On raconte également que de nombreux négatifs furent volés et que la production refusa d'offrir une rançon pour les récupérer, ce qui obligea le monteur Nino Baragli à effectuer trois montages différents en utilisant à chaque fois des sources de moindres qualités. Pour ma part, j'ai visionné la version distribuée par Pathé en France et dont le DVD propose une copie recadrée assortie d'une seule et unique VF. Ce qui n'est pas non plus la meilleure option pour découvrir un film.

2/10

- [DVD Pathé !] - VF

Je l’avais bien aimé ce film moi

Dmey a écrit:Je l’avais bien aimé ce film moi

Ce qui m'aurait beaucoup intéressée, c'est que tu puisses développer ce que tu as aimé  

Aucune idée, j’avoue ne même plus m’en souvenir, mais la nostalgie du temps où j’étais gamin et où je regardais des films avec Terrence Hill et/ou Bud Spencer me ferais apprécier n’importe quel film tant qu’ils jouent dedans !

Jack_Power a écrit:Concernant Cérémonie Mortelle, la seconde moitié du film est tout de même plus sympa que les premières 50 mins
Mais bon, c'est vraiment pour en dire du bien quoi  

Voilà.
Pas mieux !
Et quand même "MERCI !", je ne me suis toujours pas remis de ce déshabillé violet en soie. Je trouve qu'on ne s'émerveille pas suffisamment de ce que la nature peut nous offrir. C'était vraiment beau à contempler.
Ça m'a mis des étoiles dans les yeux        

Jack_Power a écrit:En revanche tu vas prendre une grosse claque avec Scream 6, attendez-vous a du lourd ! Et si vous ne compreniez rien a quelques scènes du 5, tout va s'éclaircir avec cette suite, le castings et très bon, et le scénario est vraiment pas mal, c'est une boucherie en plus. Alors que tlm donné pas cher de cette suite après un 5 poussif (moi le premier), c'est la bonne surprise de ce début année 2023.

Je confirme !
Je l'écrivais d'ailleurs à candygirl, j'ai retrouvé mes 16 ans dans la salle, entre tous ces ados pré-pubères ingurgitant des montagnes de pop-corn au rythme des rires ou des sursauts d'effroi, avec leurs portables allumés. C'était trop cool.
Ça faisait longtemps que je n'avais pas vu un film dans une salle pleine avec des "non-bobos" qui vivent le film en grand, sans filtre, ça m'a fait du bien.
En plus j'ai trouvé le film réussi. Bien sauvage effectivement et piochant (à la mode "mash-up" qui fait des ravages depuis quelques années) là où il faut, juste ce qu'il faut (la meilleure scène de Nerve, le plan le plus iconique de Jason takes Manhattan, les quelques notes de Zimmer pour Broken Arrow qui devient une signature de cette trilogie de réquelles depuis le précédent etc etc).
Et puis je confirme le casting de maboul. Trop heureux de retrouver Samantha Weaving et surtout ma petite Liana Liberato !

C'est un putain de bon slasher et bordel, ça fait du bien. Je n'imaginais pas voir ça.
Alors bien sûr, Wes étant un Dieu, il ne surpasse pas le 4 à mes yeux mais il boxe dans la même catégorie, le bougre.
Et si en plus, je poursuis en essayant de le comparer à la dernière trilogie de Halloween, c'est vainqueur par K-O au deuxième round !!!! (mais limite en foutant Myers dans le coma d'un seul coup de poing)

Jack_Power a écrit:Ne t'inquiète pas, il sait tout le bien que je pense de lui, déclarations amour multiples tout le long de ses années sur classik et devant tous.

Ça tombe bien, moi aussi ! Grand fou, va !
(pas faute de t'avoir prévenu, comme dans un film de lycée, "Te mets pas à côté de moi à la cantine, tu vas morfler par ricochets" )

candygirl a écrit:Oh c'est assez simple... Avec Torrente, tout s'est réalisé le plus naturellement du monde. On a beaucoup échangé sur le forum, avec beaucoup de fun et de chouettes délires et nous sommes devenus proches sans ne jamais forcer les choses. Ça s'est fait tout seul, en fait. Sûrement qu'il confirmera...

Je confirme  
J'ai mis un point d'honneur à ne jamais contacter candygirl par mp car je connaissais certains des gus IRL et je savais donc qu'elle avait probablement à faire à des énergumènes parfois bien relou qui devaient déjà la souler de mp.
Je l'ai seulement contacté lorsqu'elle a formulé son désir de se barrer pour tenter vainement de la faire changer d'avis et comme ça se passait bien entre nous sur le forum, ça s'est bien passé aussi en échanges privés. Il n'y avait pas de raison qu'il en soit autrement. Et voilà.

Jack_Power a écrit:Oui je sais hélas, la plus part des participants sont très zen et cool, et plutôt très calé aussi sur le sujet du support physique ou films, mais le problème et la petite minorité qui dirige ce forum et site, ainsi que leurs proches amis qui les suivent partout comme des toutou et son prêt a te flinguer sans même jamais avoir échangé un seul message avec toi.
Tien d'ailleurs on a exactement un peu le même problème sur hfr actuellement, une minorité de personnes et peu intéressantes qui plus est comparé a ceux de classik, soutenue par une modération vendu car ami, ils veulent te dicter leur manière de pensée comme ça et pas autrement a toutes personnes qui ne va pas dans leur sens pour les faire briller, et peu importe c'est comme ça et pas autrement, pour résumé les choses simplement, l'autre est considéré comme un sac poubelle et un esclave et point.

Tu as bien fait de partir et je vais expliqué rapidement pourquoi. Torrente te confirmera aussi que j'ai insisté mainte fois avant pour il parte aussi de la-bas vue comment il s'est fait cartonné, et c'est peu de chose de le dire tu aurais lu des trucs tu aurai peur.
Perso je ne sais même pas comment il fait pour tenir aussi longtemps la-bas avec tout ses pics et agressions gratuites quotidiennement en plus, il devrait avoir une médaille !

(...)

Ils y a des personnes très très bien sur ce site je le sais pertinemment, et qui n'ont rien a voir avec tout ça, mais la pomme a un asticot géant dans ses entrailles hélas, et c'est vraiment très regrettable vue la qualité de certains participants.
Désolé pour le petit HS, mais c'est avec une certaine nostalgie également que je parle de ce forum, parce que comme toi j'y ai passer de très bon moment également, mieux ailleurs ou j'ai été durant la même période, et de savoir que ce minuscule groupuscule fait la pluie et le beau temps, c'est bien triste tout ça ...
Enfin voilà, désolé de cette petite incartade, mais dans le fond tu as entièrement raison, le mieux c'est de ne pas leur donné plus importance que ça enfin de compte, mais c'est dur parfois en y repensant. bonne fin soirée a toi

Vous parlez d'or.

Écoute, pour clore le sujet, je dirais que si le prix à payer pour vous avoir rencontrés ainsi que quelques autres, ce sont ces brimades, insultes et crises de nerfs de débiles (qui m'ont rarement atteintes soit dit en passant, sauf une), alors ça me va.
Et puisqu'on en est aux aveux; quand je suis revenu sur Classik à l'époque (après la fermeture du forum privé que je kiffais), je les connaissais IRL et j'avais eu à en découdre avec certains au sujet d'un jeu de cinéma qui s'était mal passé (Classik avait une équipe et j'étais dans une équipe concurrente et on s'était écharpé quand leur équipe organisait le jeu... au point qu'ils nous ont disqualifiés).
Bref, quand je suis revenu donc, j'avais un peu pour but (je l'avoue) de foutre la merde et de les faire chier au maximum, en jouant le poil à gratter tout en restant moi-même, sans compromission, ou plutôt en exacerbant / exagérant mes pires côtés / défauts et en m'accrochant coûte que coûte (comme un challenge "cap' ou pas cap'"). C'est surtout pour ça que je restais. Et aussi parce que tout en faisant ça, je m'étais tout de même fait des amis.
C'était puérile mais ça m'a fait un bien fou et justement, recevoir des insultes, savoir que je les dérangeais, mais qu'ils ne pouvaient pas se passer de moi non plus parce que je leur apportais du contenu alors qu'ils étaient dans un creux, c'était le bonheur.
Seulement moi, je n'ai jamais dépassé les bornes, ni versé dans les insultes misogynes, racistes, sectaires et autres. Je donnais juste mon avis cash sans compromission sur des sorties physiques qu'ils adoraient ou des films qu'ils méprisaient... la belle affaire. Et rien que ça, ça les défrisait car des éditeurs les lisaient. Depuis, ça a bien changé et ce que j'ai vu vis à vis de candygirl m'a débecté et vacciné.



Bon, trêve de HS qui n'intéresse que nous 3... et encore...

C'est affreux, je vais déjà devoir faire une entorse à ma propre règle de "Notules"...
Depuis 15 ans que j'importe ces conneries de galettes rondes avec un trou au milieu, je me suis fait pas mal de contacts à l'étranger dont 2, très proches, avec contacts quotidiens.
2 américains trop sympas.
Et donc bah, c'est rapidement parti en cacahuètes, parce que pour 2 services qu'ils me demandaient, je faisais expédier des cartons de 50 Blu-rays chez eux... et je n'ai jamais rapatrié tout ça... enfin, non, plus exactement, je n'ai plus rien rapatrié de chez eux depuis 2015 pour l'un et 2016 pour l'autre... J'ai 1000 disques dans la nature qu'il va falloir que je trie à distance pour savoir ceux pour lesquels je paie des frais de port vers la France et ceux que je vais leur demander de revendre (pour payer ces frais de port).
Et j'ai donc listé une centaine de titres "pas sûr de les garder / à vérifier" qu'il va falloir que je visionne en amont pour me décider.

Au delà du fait que cette histoire est pathétique (décidément, rien ne vous sera épargné ici, désolé pour vous ), il y a l'ironie de la chose :
Je vais devoir streamer dans l'illégalité des films dont j'ai pourtant payées les sorties physiques    

Bref, donc, tout ça pour dire que je vais créer une nouvelle série de visionnages, du type "Le Grand Tri". Mais, le bon côté, c'est que cela sera peut-être plus aux goûts de certains car plus orienté grindhouse / exploitation, beaucoup de Code red, Scorpion Releasing, Vinegar Syndrome, dans le tas (avec très peu de chances que j'en garde beaucoup, vu l'évolution de mes goûts) !
Promis, je m'y attelle rapidement.

En attendant, je n'ai rien revu depuis mon dernier post.
J'ai vu des "nouveautés" :

- Scream 6, voir plus haut

- A Man Called Otto, rien à en dire, c'est inoffensif comme un roman de gare

- Cocaïne bear, décevant et trop foutraque mais avec quelques passages bien sentis

- Et j'ai découvert The Rift, soporifique au possible au point où j'ai piqué du nez 3 fois avant de renoncer ; je n'ai pas atteint la dernière bobine et ce coup-ci, c'est sûr, je n'ai raté aucun déshabillé ! Je le sais j'ai passé la fin en accéléré  


Ah si, j'ai revu, ré-évalué 40 ans, toujours puceau. Premier film de la nouvelle série "Le Grand Tri - je rapatrie ou pas ?"

Et j'ai découvert la version courte de Forced Entry, le Sotos avec la belle Tanya Roberts et Nancy Allen pas le Costello.

Bah j'en parlerais sûrement dans mon prochain post, tenez. Ça m'en fera 2 d'avance, si je cale.

candygirl a écrit:

Hier soir, dans le tout petit pays qu'est mon salon et toujours dans le cadre de ma thématique western italien, j'ai redécouvert :



Film culte pour toute une génération de cinéphiles, Mon Nom Est Personne est la première production exécutive de Sergio Leone dont il confie la réalisation à son fidèle assistant Tonino Valerii.
C'est d'abord sous l'impulsion du producteur Fulvio Morsella à accoucher d'un énième western que Leone pense à aborder la rencontre entre le mythe de l'Ouest et sa caricature. Confiant le développement de cette idée au scénariste Ernesto Gastaldi, ce dernier rédige un script qui s'inspire tout autant des légendaires westerns d'antan qu'aux nouvelles farces qui déboulent au début des années 1970 sur les écrans avec le personnage de Trinita incarné par Terence Hill. Car c'est effectivement sous la houlette d'Enzo Barboni que le cow-boy italien ne tue plus ses ennemis, mais les gifle. Ce qui fait, paraît-il, hurler de rire le public rital, lassé des innombrables westerns (plus de 700) qui ont été produits dans son pays depuis 1964.

Avec Mon Nom Est Personne, Leone souhaite avant tout mélanger les genres pour ne pas uniquement sombrer dans la parodie en espérant qu'une forme de magie puisse opérer à l'écran. L'idée de génie du Maestro est de réengager un acteur mythique du genre, Henry Fonda, pour le confronter au nouveau clown de service, Terence Hill. Surprise, le duo s'accorde à merveille et fait des étincelles. Et c'est principalement ce binôme totalement improbable qui sauve le métrage d'un hypothétique naufrage artistique, Valerii s'égarant parfois dans la longueur des bouffonneries de Hill en solo malgré une réalisation maîtrisée, voire parfois de très haute tenue (dont la charge de la Horde Sauvage face au personnage incarné par Fonda et dont Leone s'octroyait la paternité malgré les réactions affligées de Valerii à ce sujet).

Bref, si le fond thématique reste passionnant, je trouve que la forme de Mon Nom Est Personne est quant à elle parfois aléatoire tout en affichant de sublimes morceaux de bravoure, dont l'amusant thème principal de Morricone qui s'inspire indéniablement ici des compositions de Vladimir Cosma pour ses comédies avec Pierre Richard.

Spoiler:

6/10

Bon déjà, je ne te l'ai pas encore dit mais j'adore le nom de ta série !!!!

Après, je ne vais pas rebondir très intelligemment, malheureusement, car j'ai vu tous ces westerns il y a trop longtemps pour avoir des choses pertinentes à dire et aussi (et surtout) parce que je suis globalement d'accord avec toi sur tous ces films.

Toutefois, ta formulation au sujet de Mon nom est personne m'a paru fort à propos et m'a même évoqué une passerelle avec ce que j'ai ressenti devant un autre film lors de sa découverte en salle.
Quand tu écris "je trouve que la forme de Mon nom est Personne est (...) parfois aléatoire"... c'est gentiment dit car j'irais jusqu'à parler de film cyclothymique voire schizophrène, sans hésiter
Et ça m'a fait la même chose devant A.I.
Deux films devant lesquels, il ne semble pas très sorcier de deviner qui a fait quoi ou qui est l'auteur de tel ou tel passage...
Bon, après, je préfère mille fois Mon nom est Personne, ne serait-ce que pour l'arrêt sur image du doigt dans le cul

D'ailleurs j'aime beaucoup Une Nuit en Enfer ou Death Proof pour cette même raison. Pas pour le doigt dans le cul ; pour leur schizophrénie. Il semble y avoir 2 entités en conflit qui tentent de cohabiter dans le même corps et qui ne suivent aucune règle, voire qui s'en foutent littéralement pour mieux inventer de nouvelles formes ou juste "tenter un truc" pour la beauté du geste, pour le panache, pour le fun...

Spoiler:

Torrente a écrit:
Je vais devoir streamer dans l'illégalité des films dont j'ai pourtant payées les sorties physiques    

Sérieux, il y a une grande idée de scénar' en mode comédie absurde, là

Torrente a écrit:
Quand tu écris "je trouve que la forme de Mon nom est Personne est (...) parfois aléatoire"... c'est gentiment dit car j'irais jusqu'à parler de film cyclothymique voire schizophrène, sans hésiter

Oui, c'est gentiment dit parce que je suis tout simplement... gentille

Je comprends tout à fait ce que tu veux dire, sauf que l'expérience ne semble pas avoir été une grande partie de plaisir pour Tonino Valerii qui, selon lui, aurait subi les décisions dictatoriales de Leone. À ses yeux, il y aurait eu pas mal d'idées improvisées sur le plateau de la part de Leone que Valerii juge totalement hors de propos. En particulier la scène dans l'urinoir avec le conducteur du train qui ne figurait pas dans le scénario qu'il était censé tourner (scène qui m'a faite marrer pour ma part).
À mon avis, le manque de complicité artistique entre les deux hommes se ressent cruellement à l'écran au-delà du conflit qui les oppose. Et si ce type de conflit peut effectivement s'avérer pertinent pour A.I. ou Une Nuit En Enfer (de par une complicité ou un respect artistique), je trouve qu'il y a un côté un peu plus canard boiteux dans Mon Nom Est Personne.

AU PAYS DE CANDY...

Sinon, hier soir, ce fut un double programme avec d'abord :


.
Ayant plusieurs fois dévoré le génial Conversation Avec Sergio Leone de Noël Simsolo, édité par La Petite Bibliothèque Des Cahiers Du Cinéma, je n'ai pas appris grand-chose avec ce documentaire principalement constitué d'interviews en français de Leone (qui maitrisait par ailleurs plutôt bien notre langue).
En 71 petites minutes (19 minutes de plus que lors de son passage TV), Jean-François Giré retrace le parcours du cinéaste en façonnant une mouture tellement classique qu'elle en devient presque ennuyeuse. Excepté Claudia Cardinale, touchante dans ses propos lorsqu'elle parle du personnage de Jill qu'elle incarne dans Il Était Une Fois Dans L'Ouest, les autres intervenants (Simsolo, Ernesto Gastaldi ou encore Giancarlo Santi) semblent s'ennuyer comme des rats morts.

5/10

- [BR ESC] -

Et en seconde partie de soirée, ce fut la très chouette découverte de :



Pour ma part, cela faisait très longtemps que je voulais voir ce Corbucci et je ne suis pas déçue car l'aventure reste implacable.
Si le scénario ne brille pas de par son originalité (plus ou moins la même structure que Yojimbo et donc de Pour Une Poignée De Dollars), les directions artistiques et visuelles restent un sacré exemple de créativité avec, déjà, cette introduction fascinante où un homme, vêtu d'un uniforme nordiste usé, traîne péniblement un cercueil sur un chemin aussi escarpé que boueux. Au rythme d'une partition aux arrangements somptueux, Corbucci pose une atmosphère édifiante qui ne cessera d'éclore tout au long du métrage dans un ballet de sang et de boue au cœur d'une ville fantôme.

Dans le rôle titre, Franco Nero est beau comme un dieu, réinventant le personnage de l'homme solitaire, désabusé et avide de vengeance. À l'image du calvaire que subit le Christ, il souffre pour la bonne cause et une forme d'idéalisme qui le guide à protéger les femmes violentées et à se battre idéologiquement contre le racisme et l'esclavage. Un type parfait, ce Django. À l'image de ce western italien véritablement anthologique.

7/10

- [BR Carlotta] - VIST

candygirl a écrit:

Torrente a écrit:
Je vais devoir streamer dans l'illégalité des films dont j'ai pourtant payées les sorties physiques    

Sérieux, il y a une grande idée de scénar' en mode comédie absurde, là

L'histoire de ma vie

candygirl a écrit:

Torrente a écrit:
Quand tu écris "je trouve que la forme de Mon nom est Personne est (...) parfois aléatoire"... c'est gentiment dit car j'irais jusqu'à parler de film cyclothymique voire schizophrène, sans hésiter

Oui, c'est gentiment dit parce que je suis tout simplement... gentille

candygirl a écrit:
Je comprends tout à fait ce que tu veux dire, sauf que l'expérience ne semble pas avoir été une grande partie de plaisir pour Tonino Valerii qui, selon lui, aurait subi les décisions dictatoriales de Leone. À ses yeux, il y aurait eu pas mal d'idées improvisées sur le plateau de la part de Leone que Valerii juge totalement hors de propos. En particulier la scène dans l'urinoir avec le conducteur du train qui ne figurait pas dans le scénario qu'il était censé tourner (scène qui m'a faite marrer pour ma part).
À mon avis, le manque de complicité artistique entre les deux hommes se ressent cruellement à l'écran au-delà du conflit qui les oppose. Et si ce type de conflit peut effectivement s'avérer pertinent pour A.I. ou Une Nuit En Enfer (de par une complicité ou un respect artistique), je trouve qu'il y a un côté un peu plus canard boiteux dans Mon Nom Est Personne.

C'est tout à fait ça. Exactement ce que je sous-entendais


Et mille fois OUIIII pour Djangoooo !

Torrente a écrit:(pas faute de t'avoir prévenu, comme dans un film de lycée, "Te mets pas à côté de moi à la cantine, tu vas morfler par ricochets" )

Et j'ai découvert la version courte de Forced Entry, le Sotos avec la belle Tanya Roberts et Nancy Allen pas le Costello.

Bah j'en parlerais sûrement dans mon prochain post, tenez. Ça m'en fera 2 d'avance, si je cale.

Oui c'est totalement vrai, je vais pas dire le contraire en plus je m'en rappel encore, tu m'avais envoyé un mp ou mail je me rappel plus pour me dire directement des les premières semaines de mon arrivé, a cette période la il ne te faisait pas trop chier encore, comme une pause ou ils étaient occupés peu être, donc je n'avais rien vue et remarqué en arrivant, j'ai même cru a une blague de ta part au départ pour dire en faite tlm était sympa ici, puis quelques jours après ta mise en garde les dérives ont repris de plus belle avec l'arrivé du chat et compagnie. Le pire s'est que tu avais signalé tout comme moi avec les titres Artus, de gros problème technique et réel sur pas mal de titres, c'était clairement pas du mytho malgré tout ce que les autres disaient le contraire, c'est la que j'ai saisi de suite que quelques choses n'allait pas, j'avais moi même ses titres également et je savais que tu disais vrai, donc pourquoi les autres ne le reconnaissait pas mystère encore ... Je comprends a la limite les réactions du chat, même si de mauvaise fois, mais au moins lui c'est ses produits, donc je trouve normale il se défende a la limite même si il cache des trucs sous le tapis, mais tout les autres j'ai pas compris, surtout que beaucoup entre eux en plus avait acheter également ses éditions pour le voir d'eux même. Enfin bref, je ne sais pas encore quel bizbiz il y avait avec tout ce petite monde, argent, deals divers etc ... mais il y avait des choses très peu catholique pour un site soit disant indépendant.

Concernant Forced entry, ne le regarde pas encore, car j'ai une surprise DE TAILLE et longue !

Ps: C'est dommage que tu n'as pas apprécié The Rift snif, j'aime beaucoup les effets spéciaux et la dernière demi heure avec tout les rebondissements, par contre tu dis vrai le film est long a démarrer hélas, type des films bis et a petite budget de ses années ou on mettait tout le budget pour le final

Jack_Power a écrit:Concernant Forced entry, ne le regarde pas encore, car j'ai une surprise DE TAILLE et longue !

Aïe. Déjà vu quand j'ai posté mon message hier. Découvert la "chose", il y a 4 jours au moins

Mais tu sais, j'en suis conscient et je suis convaincu que ça n'aurait rien changé à mon avis sur le film.
A moins d'une refonte sonore totale, d'un script différent et de quelques cours de jeu pris par la moitié du casting chez Strasberg

Jack_Power a écrit:C'est dommage que tu n'as pas apprécié The Rift snif, j'aime beaucoup les effets spéciaux et la dernière demi heure avec tout les rebondissements, par contre tu dis vrai le film est long a démarrer hélas, type des films bis et a petite budget de ses années ou on mettait tout le budget pour le final

Peut-être pour ça que j'aimais autant la signature des prod' de la P&M Entertainment (mes Dieux du DTV) :
"On fait péter un truc dans la séquence de pré-générique", sous entendu "... comme ça, ça nous laisse 20 minutes de battements avant de recaser une séquence d'action"

LES NOTULES À TOTO : La Classe Américaine - Épisode Ouane



40 ans, toujours puceau (2005)

Dire que j'avais trouvé cette chose "marrante" à l'époque. J'ai honte. Quel cafard.
Cette révision fut très compliquée.
40 ans, toujours puceau est un film raciste, misogyne, moche, con (mais alors très très con), bourré de clichés... la bêtise humaine dans toute sa splendeur. Au moins, il constitue un bon condensé du cinéma d'Apatow.
Gênance absolue.

Heureusement que Catherine Keener (comme souvent solaire et formidable) apporte un peu de réalisme et de vitalité dans ce film en mort cérébrale et en assistance respiratoire.
Il est fou de constater à quel point rien ne prend vie ici, comme si tout ce petit monde gesticulait en vase clos pour essayer d'animer vainement un script qui ne sera jamais qu'un concept résumé à son titre, et rien d'autre.

17 ans avant La Bulle... comme une prémonition.



Forced entry (1976)
                                         
J'y allais évidemment pour Tanya
... presque confiant même si j'étais prévenu du ratage par... un peu tout le monde : des critiques officielles jusqu'aux canaux officieux des fans du cinéma de genre et d'exploitation pourtant prompts à défendre l'indéfendable et à trouver du bon dans le pire naveton.
N'ayant vu qu'un montage altéré, difficile d'être définitif... mais en même temps, 5 montages différents de ce machin coexistent depuis sa sortie et le réalisateur lui-même ne semble pas savoir quelle version il préfère. Ça en dit long.

De toute façon, rajouter du racolage, de la chair et du malsain dans tout ce foutoir n'y changerait pas grand chose. La mise en scène est cataclysmique, la sonorisation absolument atroce (bande son comme bruitages = au secours !), le jeu de l'acteur principal est alarmant et la voix-off abyssalement conne en plus d'être sérieusement gonflante.

Reste donc la superbe Tanya Roberts qui s'époumone et qui donne de sa personne sans retenue mais la tristesse prédomine devant ce spectacle pathétique. La pauvre a dû en prendre un sérieux coup en découvrant l'objet fini...

Il me faudra donc revoir Tourist Trap pour oublier cet étron !



Final Exam (1981)

Désolé, je ne pourrais pas vraiment parler de Final Exam, j'ai tenu 5 minutes 29 secondes devant  
5 minutes 29 qui m'ont semblé équivalentes à une éternité. Rarement, de mémoire de cinéphage (et j'en ai bouffé de la pellicule), une intro' m'aura paru aussi nulle. Zéro rythme, des répliques connes au possible, des acteurs raides comme des queues de billard, un incompétent incarnant un boogeyman sans même savoir tenir un couteau ni assener des coups, et une musique... mon Dieu, cette musique ?

Tout ça en 5 minutes 29.
Un tour de force en un sens.

S'ensuit (si j'ai bien compris), une suite de canulars de campus où de fausses morts mises en scène côtoient les véritables assassinats du boogeyman, le tout sur fond d'humour à la Porky's.
Voilà un slasher bien bien merdique comme seul le cinéma américain des années '80 pouvait nous en donner. Et dire qu'il m'arrivait de faire la fine bouche devant certains gialli...



The Jigsaw Murders (1989)

Probablement le meilleur film de Jag Mundhra... mais ne sortez pas les violons car ça ne veut rien dire.
Il faut s'être coltiné au moins 2 films du mogul hindi pour comprendre....

Cette fois, le stakhanoviste de la fesse lisse, du silicone et du front botoxé qui aura alterné sous-thrillers anesthésiés et films érotiques pour bergères tout au long de sa carrière, décide de mixer enquête policière télévisuelle basique du type de celles que l'on suivait dans le moindre épisode de Rick Hunter, tout en se la jouant Paul Shrader du pauvre et de pondre un drama père (flic alccolique) - fille (wannabe actrice et modèle érotique en attendant des jours meilleurs).
C'est peu de dire qu'on est trèèèèès loin de Hardcore, si vous vous posez la question, bande de dingues.

Tout est mollasson, mais j'aurais tenu bon.
Seulement personne pour m'en féliciter une fois le générique de fin défilant sur mon écran... pas même mon chat, vu que je n'ai pas de chat. Chienne de vie !



The Mad Bomber (1973)

Très correct, bien que longuet par moment, ce téléfilm policier californien typique de son époque se révèle plus ambitieux qu'il en avait l'air. 
Mixant 2 arcs narratifs se recoupant et se croisant sans cesse, le scénariste parvient à capter l'attention, bien aidé par l'interprétation hallucinée de Chuck Connors  

Dommage donc que certains des autres membres du casting soient autant en retrait, voire carrément mauvais. 
Dommage aussi que la mise en scène soit si fonctionnelle et transparente. 
Dommage enfin que la bande son soit à ce point effacée, pour ne pas dire inexistante, si bien que le film manque de patte, voire d'identité forte.

Dès lors, on se prend à rêver à ce que le même pitch aurait donné entre les mains du John Milius de "la grande époque" : une tuerie probablement ou au pire un bon épisode de L'Inspecteur Harry.




Bilan de ce premier épisode : On revend tout !

Torrente a écrit:

Quelle édition as-tu, s'il te plaît ?
Pour ma part, j'ai le DVD édité par Uncut qui propose l'un des masters les plus pourris de toute ma DVDthèque.

Je ne me souviens pas vraiment du film, par contre.

AU PAYS DE CANDY...

Hier soir, j'ai découvert ceci :



Si le parcours de Sergio Corbucci est ici passionnément raconté par ses proches, dont sa veuve Nori, l'idée la plus ingénieuse de ce documentaire est certainement d'offrir la parole au comédien Massimo Ghini qui s'adonne à la lecture de l'autobiographie du cinéaste, illustrée par des images et autres photos d'archives.
De son inconsciente enfance dans les rangs du régime mussolinien jusqu'à son décès, Corbucci n'a eu de cesse à être féru de cinéma. Et c'est grâce à ce portrait aussi original qu'envoûtant que j'ai pu découvrir des extraits de ses premiers films au début des années 1950 ainsi que ses relations privilégiées avec les artistes les plus mythiques de l'époque.Un homme, semble-t-il, totalement épanoui par son métier et perpétuellement de bonne humeur avec ses proches malgré l'inconditionnel pessimisme qui trônait dans ses œuvres.
Un paradoxe poignant qui permet d'apprécier d'autant plus le cinéaste, mais également l'homme qu'il était.

7/10

- [BR Studiocanal] - VOST

Torrente a écrit:Mais tu sais, j'en suis conscient et je suis convaincu que ça n'aurait rien changé à mon avis sur le film.
A moins d'une refonte sonore totale, d'un script différent et de quelques cours de jeu pris par la moitié du casting chez Strasberg

Nancy Allen dans les bois !
C'est beaucoup plus glauque que le montage court, enfin c'est disponible ou tu sais, a l'occase compare les 2 tu verra. Bon après c'est certain, on est pas du niveau de Maniac ou Lucker cependant dans le cracra .

candygirl a écrit:

Torrente a écrit:
Je vais devoir streamer dans l'illégalité des films dont j'ai pourtant payées les sorties physiques    

Sérieux, il y a une grande idée de scénar' en mode comédie absurde, là

Torrente a écrit:
Quand tu écris "je trouve que la forme de Mon nom est Personne est (...) parfois aléatoire"... c'est gentiment dit car j'irais jusqu'à parler de film cyclothymique voire schizophrène, sans hésiter

Oui, c'est gentiment dit parce que je suis tout simplement... gentille

Je comprends tout à fait ce que tu veux dire, sauf que l'expérience ne semble pas avoir été une grande partie de plaisir pour Tonino Valerii qui, selon lui, aurait subi les décisions dictatoriales de Leone. À ses yeux, il y aurait eu pas mal d'idées improvisées sur le plateau de la part de Leone que Valerii juge totalement hors de propos. En particulier la scène dans l'urinoir avec le conducteur du train qui ne figurait pas dans le scénario qu'il était censé tourner (scène qui m'a faite marrer pour ma part).
À mon avis, le manque de complicité artistique entre les deux hommes se ressent cruellement à l'écran au-delà du conflit qui les oppose. Et si ce type de conflit peut effectivement s'avérer pertinent pour A.I. ou Une Nuit En Enfer (de par une complicité ou un respect artistique), je trouve qu'il y a un côté un peu plus canard boiteux dans Mon Nom Est Personne.

AU PAYS DE CANDY...

Sinon, hier soir, ce fut un double programme avec d'abord :


.
Ayant plusieurs fois dévoré le génial Conversation Avec Sergio Leone de Noël Simsolo, édité par La Petite Bibliothèque Des Cahiers Du Cinéma, je n'ai pas appris grand-chose avec ce documentaire principalement constitué d'interviews en français de Leone (qui maitrisait par ailleurs plutôt bien notre langue).
En 71 petites minutes (19 minutes de plus que lors de son passage TV), Jean-François Giré retrace le parcours du cinéaste en façonnant une mouture tellement classique qu'elle en devient presque ennuyeuse. Excepté Claudia Cardinale, touchante dans ses propos lorsqu'elle parle du personnage de Jill qu'elle incarne dans Il Était Une Fois Dans L'Ouest, les autres intervenants (Simsolo, Ernesto Gastaldi ou encore Giancarlo Santi) semblent s'ennuyer comme des rats morts.

5/10

Et en seconde partie de soirée, ce fut la très chouette découverte de :



Pour ma part, cela faisait très longtemps que je voulais voir ce Corbucci et je ne suis pas déçue car l'aventure reste implacable.
Si le scénario ne brille pas de par son originalité (plus ou moins la même structure que Yojimbo et donc de Pour Une Poignée De Dollars), les directions artistiques et visuelles restent un sacré exemple de créativité avec, déjà, cette introduction fascinante où un homme, vêtu d'un uniforme nordiste usé, traîne péniblement un cercueil sur un chemin aussi escarpé que boueux. Au rythme d'une partition aux arrangements somptueux, Corbucci pose une atmosphère édifiante qui ne cessera d'éclore tout au long du métrage dans un ballet de sang et de boue au cœur d'une ville fantôme.

Dans le rôle titre, Franco Nero est beau comme un dieu, réinventant le personnage de l'homme solitaire, désabusé et avide de vengeance. À l'image du calvaire que subit le Christ, il souffre pour la bonne cause et une forme d'idéalisme qui le guide à protéger les femmes violentées et à se battre idéologiquement contre le racisme et l'esclavage. Un type parfait, ce Django. À l'image de ce western italien véritablement anthologique.

7/10

" Django !  Django, have you always been alone?  Django !  Django, have you never loved again? "    


À souligner que (pour l’avoir à la Casa) la version BR de chez Carlotta envoi du fayot sauce chili avec une Remasterisation 4K de toute beauuutéééé et une poignée de…  Bonus fort intéressant.

candygirl a écrit:

Torrente a écrit:

Quelle édition as-tu, s'il te plaît ?
Pour ma part, j'ai le DVD édité par Uncut qui propose l'un des masters les plus pourris de toute ma DVDthèque.

Comme j'ai entamé cette série "La Classe Américaine" suite à mon dernier message, je n'ai pas (encore) les Blu-rays en ma possession donc pour décider si ça vaut le coût de les rapatrier en France, je pioche à la sauvage, le plus souvent en streaming.
Pour ce Final Exam, j'ai été ici tout simplement :



Sinon, j'avais acheté le Blu-ray américain à l'aveugle le 3 Février 2016, si j'en crois la facture retrouvée dans mes mails
Il semblait très correct selon les tests de l'époque. Mais comme presque toujours chez Shout Factory, Zoné A et uniquement sous-titré en anglais.

candygirl a écrit:Je ne me souviens pas vraiment du film, par contre.

Tu m'étonnes  

candygirl a écrit:AU PAYS DE CANDY...

Hier soir, j'ai découvert ceci :



Si le parcours de Sergio Corbucci est ici passionnément raconté par ses proches, dont sa veuve Nori, l'idée la plus ingénieuse de ce documentaire est certainement d'offrir la parole au comédien Massimo Ghini qui s'adonne à la lecture de l'autobiographie du cinéaste, illustrée par des images et autres photos d'archives.
De son inconsciente enfance dans les rangs du régime mussolinien jusqu'à son décès, Corbucci n'a eu de cesse à être féru de cinéma. Et c'est grâce à ce portrait aussi original qu'envoûtant que j'ai pu découvrir des extraits de ses premiers films au début des années 1950 ainsi que ses relations privilégiées avec les artistes les plus mythiques de l'époque.Un homme, semble-t-il, totalement épanoui par son métier et perpétuellement de bonne humeur avec ses proches malgré l'inconditionnel pessimisme qui trônait dans ses œuvres.
Un paradoxe poignant qui permet d'apprécier d'autant plus le cinéaste, mais également l'homme qu'il était.

7/10

Je note !

De tous les Sergio, j'ai toujours préféré Sollima mais j'avoue une vraie admiration pour Corbucci et pour le ton de ses meilleurs films, justement.

Je re-note !

Jack_Power a écrit:

Torrente a écrit:Mais tu sais, j'en suis conscient et je suis convaincu que ça n'aurait rien changé à mon avis sur le film.
A moins d'une refonte sonore totale, d'un script différent et de quelques cours de jeu pris par la moitié du casting chez Strasberg

Nancy Allen dans les bois !
C'est beaucoup plus glauque que le montage court, enfin c'est disponible ou tu sais, a l'occase compare les 2 tu verra. Bon après c'est certain, on est pas du niveau de Maniac ou Lucker cependant dans le cracra .

Un jour peut-être... mais par curiosité, alors. Merci en tous cas

A noter pour final exam que l'édition 4K arrive : https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=pfbid031Awze6fVLbJwS7yoiWWLCCw9ebeTLjXT49RhwpwytVpzdgEU2h22qi73TKd5QAnVl&id=100068229109101
https://www.facebook.com/people/Dark-Force-Entertainment/100068229109101/

Dark Force Entertainment:
FINAL EXAM SCREEN SHOT OF UPGRADED BLU WITH STUNNING NEW COLOR CORRECTION! Part of the 2-DIsc Set of the new Dark Force 4K UHD release of the 1981 theatrical slasher horror flick FINAL EXAM. Think this looks good…wait ‘til you see the 4K version! Order now limited inventory!

Après clairement, si je ne me souviens pas un slasher, c'est que sait grave niveau contenu généralement ...

LES NOTULES À TOTO : La Classe Américaine - Épisode Tou

La soirée commençait mal avec un enchaînement continu de merdasses interchangeables, dignes d'un enchaînement vertigineux de mauvaises mains à Las Vegas, qui se finiraient par une visite musclée d'un prêteur sur gages, armé d'une batte de baseball et hurlant : REMBOURSEEEEZ !!!


Des merdes tellement nulles, que je ne pensais pas m'éterniser dessus... mais comme j'ai un grand cœur :



Cocaine Wars (1985)

Le beau gosse de Shériff fais-moi peur en anti-héros d'action, forcément au grand cœur, défendant même la veuve et l'orphelin ainsi que les valeurs des États-Unis en Amérique centrale tout autant que ses propres intérêts face aux méchants trafiquants de drogue métèques...
Ah Roger Corman... que n'es-tu pas allé chercher parfois ?

Mou, moche et con.

Next !



Mission Kill (1986)

Robert Ginty embringué par amitié pour Cameron Mitchell, dans une sombre histoire de trafique d'armes en Amérique du Sud pour aider un petit groupe de résistants face à un dictateur sanguinaire.

Mais bien sûr ?! On y croit  

Disons qu'on y croit plus quand Pipo et Chico finissent dans le bac d'huile de massage d'un bar interlope au milieu de 2 bimbos en bikini qui s'adonnent à un combat de catch langoureux... parce que pour les scènes d'action musclées, on repassera !

Next !



Nam Angels (1989)

On relève légèrement le niveau avec le premier Santiago de cette pénible nuit, j'ai nommé : Hell's Angels in Vietnam... TOUT est dans le titre.

Emmenée par une fusion improbable de Tom Berenger et Billy Zane (saisissante(s) ressemblance(s)...), une équipe de pieds nickelés en motocross (l'une des mamelles essentielles de toute série BZ d'action qui se respecte !!!) traverse les lignes ennemies pour récupérer 2 camarades d'arme, prisonniers de guerre, en même temps qu'un petit butin sous forme de pépites d'or découvertes dans une grotte juste avant leur capture !
Ou comment allier l'utile à l'agréable... certains scénaristes osent tout...

Bon, une chose est sûre, on n'est pas devant Les Rois du Désert  

C'est répétitif au possible et mou du cul comme rarement mais certaines répliques sont marrantes. Et les 30 premières minutes font illusion.
Avec en point bonus : le mini-catogan ridicule de l’inénarrable Vernon Wells !

Next !



Devastator (1986)

On poursuit l'exploration masochiste de la filmographie du philippin le plus célèbre des fans de films d'exploitation avec Devastator, qui porte moyennement bien son titre.

Au programme le retour d'un béret vert, hanté par la guerre, dans un bled paumé à la demande de la femme de l'un de ses anciens commandants mort dans des circonstances douteuses.
Je vous le donne en mille, le bled en question est aux mains d'un trafiquant sans pitié, cigare au bec et rictus figé, qui ne recule devant rien pour museler les habitants de la ville ainsi que les autorités.
Mais c'est sans compter sur notre beau G.I. blond comme les blés et son équipe de vétérans reformée pour l'occasion.

Challenge : tenir jusqu'à la dernière bobine.

Remède : remater Walking tall, bien plus cool.

Next !



Brute Corps (1971)

Ce coup-ci on tente, une sorte de faux rape & revenge opposant un couple d'auto-stoppeurs à une bande de mercenaires psychopathes au Mexique...

Déjà, ça part bien.
Sauf qu'évidemment, il n'y a rien à voir. Circulez  

On s'emmerde ferme, passé l'introduction (réussie) et son gang de bikers dézingués sans ménagement au fusil à pompe, à la suite d'une blague de mauvais goût.

Reste les performances ovaire zeuh taupe d'Alex Rocco (hilarant en violeur obsédé) et de Charles Macaulay (formidable en colonel psychopathe)...

Mais bon, si Jerry Jameson était un bon réalisateur, il aurait peut-être fait plus de films au lieu d'enchaîner les épisodes de séries télé interchangeables  




A ce moment-là, j'ai décidé de changer de stratégie et de passer de Code Red à Kino Lorber.

Monumentale erreur.
Je l'ai toujours entendu pourtant : "On ne change pas de table après autant de défaites ?! Au contraire !!!"

Et pourtant je suis resté dans la continuité avec un autre film de Cirio H. Santiago...



... Stryker (1983)

Mais voilà qu'en plein gros plan sur les fesses d'une amazone post-apo', quelqu'un fait sonner mon interphone.

A une heure du matin !?

Je ne réponds pas. Des fois que ce serait "la police du bon goût".

Pas loin, c'était les pompiers  !
J'ai fini par répondre devant l'insistance des coups de sonnette... oui parce qu'en plein centre-ville j'ai malheureusement pris l'habitude des coups de sonnette intempestifs en pleine nuit "pour déconner - warf warf warf - trop marrant".

Il s'agissait donc des pompiers, alertés par l'ami (ou la famille) de l'un de mes voisins d'en face sans nouvelles depuis un moment et qui s'inquiétait.
Ils n'y sont pas allés de mains mortes. Les murs tremblaient. Au bout de 30 minutes, ils ont fini par réussir à entrer dans l'appartement.
Le locataire venait apparemment de faire une tentative de suicide au Témesta.
Ils l'ont immédiatement emmené à l’hôpital du coin mais il était réceptif et répondait à leurs questions quand ils se sont mis en route. Il était donc sain et sauf.

Plus de peur que de mal, ça veut dire que je peux faire de l'humour...

Peut-être qu'il enchainait des merdes sur son canapé, comme moi  
Comme un signe : une heure de plus et c'est moi qui terminait comme lui  

Pour revenir à Stryker, c'est un énième ersatz de Mad Max. C'est très mal rythmé et c'est surtout filmé sans génie.

En plus, je le déconseille fortement si vous êtes de petite taille car le racisme (certains diraient "l'humour") anti-nains est constant.
Comme si personne n'avait compris que ce qui passait crème dans Le Retour du Jedi était dû au fait que les nains étaient déguisés en extra-terrestres... non, parce que si vous faites la même mais sans les costumes, vos nains passent pour des débiles qui ne communiquent que par petits cris... c'est chaud quand même




Il était temps de revenir à Code Red pour tenter un dernier coup.
Comme une sorte de "ALL IN" désespéré !





Deadly Hero (1975)

Il y a parfois de petites productions comme Amos & Andrew, par exemple, ou comme celle-ci qui se révèlent incroyablement en avance sur leur époque, déboulant de nulle part, prenant le public comme la critique de leur temps par surprise. Tout le monde paraissant incapable de se rendre compte à quel point ces films mettent les doigts là où ça fait mal, avant même que cela ne fasse mal.
Deadly Hero est un de ces films.
Diamant brut que ses propres producteurs ne sont pas parvenus à promouvoir et que tous les publicitaires qui se sont collés à la tâche n'ont pas réussi à vendre comme il l'aurait fallu.

Réunissant un casting pour le moins hétéroclite puisqu'il convoque James Earl Jones dans un rôle étonnant de kidnappeur sadique qu'il interprète avec délectation et roublardise, le glaçant Don Murray en flic réac' extrémiste déglingué par la ville qu'il est censé protéger et servir ou encore l'épatante Diahn Williams dont il s'agira du dernier rôle (pour seulement  deux films au compteur), mais aussi des caméos d'une autre dimension : Danny De Vito, Deborah Harry ou encore Treat Williams dans un (premier) rôle de jeune flic, préfigurant celui qu'il tiendra dans l'essentiel Prince de New York, que l’on pourrait même voir comme un prolongement naturel.

Réalisme implacable, mise en scène racée (évoquant celle du formidable Accross 110th Street), photographie et cadrages assurés et maîtrisés par un Andrzej Bartkowiak au tout début de sa carrière mais déjà en pleine possession de ses moyens (amusant d'ailleurs de constater que le film suivant dont il assurera aussi la photographie n'est autre que Le Prince de la New York !?), montage au rasoir garanti 0% de matière grasse par une inconnue qui n'a apparemment pas eu la carrière qu'elle méritait, bande originale exemplaire du grand Brad Fiedel alors en devenir (et dont c'est l'un des premiers travaux), Deadly Hero est un film policier social éminemment politique, arborant les oripeaux du film d'exploitation Blax' le plus basique (le petit truand noir, la trentenaire blanche intellectuelle et le vieux flic blanc raciste), pour mieux les déconstruire et nous offrir un miroir grossissant à la place.

Tout autant une réflexion étourdissante sur la valeur d'une vie (quelle qu'elle soit) que sur les préjugés raciaux, le déterminisme social, les dérives politiciennes (toujours à des fins personnelles comme chacun sait), les compromissions morales, les petits arrangements avec la vérité et les multiples facettes de la justice ; Deadly Hero propose à ses spectateurs une descente vertigineuse dans les entrailles d'une mégalopole gangrenée, quelques minutes avant son implosion. Bref, tout ce qu'a raté Hopper dans Colors (en toute gratuité   ).
Plein feu sur le pire de l’être humain en mode Sidney Lumet. Un bad trip étourdissant simplement inoubliable.

En somme, une petite merveille inespérée au beau milieu d'un océan de navets !

Moralité : il ne faut JAMAIS désespérer.

On rapatrie Deadly Hero, plutôt deux fois qu'une et on en glisse même un mot aux bons gars d'Intersections pour qu'ils le sortent en double programme autour de la thématique du racisme aux USA, avec Amos & Andrew.
Et on revend tout le reste !

Ah et si vous voulez tenter l'expérience, c'est par ici : Deadly Hero en 1080p sur Youtube (restriction d'âge donc pas de vignette)




Résumé des épisodes précédents :

Spoiler:

Cizia a écrit:
" Django !  Django, have you always been alone?  Django !  Django, have you never loved again? "    


À souligner que (pour l’avoir à la Casa) la version BR de chez Carlotta envoi du fayot sauce chili avec une Remasterisation 4K de toute beauuutéééé et une poignée de…  Bonus fort intéressant.

J'ai exactement la même édition... qui est effectivement superbe

Torrente a écrit:

Ah oui, c'est clair qu'il n' y pas photo et que nous sommes ici à 30 systèmes solaires de l'immonde master proposé par Uncut.
Une édition que j'avais acheté chère, genre 20€ le DVD

Torrente a écrit:

Deadly Hero (1975)

Merci  

AU PAYS DE CANDY...

Pour ma part, hier soir, j'ai achevé mon cycle western italien avec un double programme.
Tout d'abord, j'ai revisionné ceci :



Dans une région ravagée par la peste, Keoma, d'origine indienne et de retour de la guerre de Sécession, découvre que la ville de son enfance est désormais sous la coupe d'un individu cruel qui impose sa propre loi. Parmi les hommes de ce dernier, les trois demi-frères de Keoma qui vouent à ce dernier une jalousie haineuse...

Western crépusculaire et chant du cygne du genre italien, Keoma reste une œuvre somptueuse, christique; allégorique et quasi improvisée. La mise en scène, perpétuellement inventive, met admirablement en valeur le charisme de Franco Nero, formidable en métisse au look hippie 70's, au sein d'une atmosphère apocalyptique où souffle néanmoins un vent de poésie libertaire. Ode féministe (formidable Olga Karlatos) et antiraciste (poignant Woody Strode), Keoma sublime définitivement le genre au rythme de chansons aussi improbables que pertinentes.

8/10

- [BR The Ecstasy Of Films] - VIST

J'ai ensuite poursuivi ma soirée avec :



Après les ténèbres, la lumière fut...
En définitive, je ne sais pas si j'ai bien fait de découvrir Selle D'Argent juste après Keoma. Non pas que le dernier western réalisé par Lucio Fulci soit l'énorme bouse que sa réputation le condamne à être, mais de par le climat solaire qui en émane, film familial oblige.
Pourtant, l'âpreté de son introduction, où un gamin de 10 ans assiste au meurtre de son père avant de prendre immédiatement les armes pour se venger, laisse penser à une œuvre renouant avec le style tragique et baroque des plus grands films du genre. Que nenni, le gamin se métamorphose en chasseur de primes sous les traits de Giuliano Gemma, un tueur bon comme le pain, avide de justice et de bons sentiments. Un héros populaire à 100 000 lieues du désespoir crépusculaire incarné par des personnages comme Django ou Keoma.

Réalisé juste après l'échec public que fut le pourtant excellent L'Emmurée Vivante, Fulci tente vainement ici de retrouver le succès et, surtout, de renouer avec la confiance que les producteurs ont tendance à perdre envers son travail. Selle D'Argent sera pourtant un four et c'est dans les bras d'un tout autre genre de bis, bien plus radical et sanglant, que Fulci s'épanouira en devenant un véritable orfèvre.
Correctement mis en scène et photographié, mais aussi efficacement monté par Ornella Micheli, Selle D'Argent se regarde trankilou, en savourant quelque peu la performance de Geoffrey Lewis qui campe un chouette personnage lunaire que n'aurait certainement pas renié l'immense Donald Pleasence.

5/10

- [BR Artus Films] - VIST

Résumé de ma thématique du genre pour ce mois de mars :

01 - Pour Une Poignée De Dollars - Sergio Leone - 1964 - BR MGM - 6/10
02 - ...Et Pour Quelques Dollars De Plus - Sergio Leone - 1965 - BR MGM - 7/10
03 - Le Bon, La Brute Et Le Truand - Sergio Leone - 1966 - BR 20th Century Fox / MGM - 8/10
04 - Colorado - Sergio Sollima - 1966 - BR Wild SIde - 7/10
05 - Django - Sergio Corbucci - 1966 - BR Carlotta - 7/10
06 - El Chuncho - Damiano Damiani - 1967 - BR Carlotta - 7/10
07 - Tire Encore Si Tu Peux - Giulio Questi - 1967 - BR Rimini Éditions - 7/10
08 - Il Était Une Fois Dans L'Ouest - Sergio Leone - 1968 - BR Paramount - 9/10
09 - Le Grand Silence - Sergio Corbucci - 1968 - BR Studiocanal - 8/10
10 - Le Spécialiste - Sergio Corbucci - 1969 - BR TF1 Studio - 5/10
11 - Il Était Une Fois... La Révolution - 1971 - BR MGM - 8/10
12 - Mon Nom Est Personne - Tonino Valerii - 1973 - BR Studiocanal - 6/10
13 - Un Génie, Deux Associés, Une Cloche - Damiano Damiani - 1975 - DVD Pathé - 2/10
14 - Keoma - Enzo G. Castellari - 1976 - BR The Ecstasy Of Films - 8/10
15 - Selle D'Argent - Lucio Fulci - 1978 - BR Artus Films - 5/10

Chère candygirl vous m'enthousiasmez !

De mon côté, soirée symétriquement opposée à la précédente... j'ai commencé par le meilleur pour finir par la lie :


LES NOTULES À TOTO : La Classe Américaine - Épisode Free (Les Jeudis de l'Angoisse)



The Baby (1973)

The Baby est l'une de ces séries B sans descendance et sans racine précise qui vous prend par surprise.
A la fois parabole délirante et drame hystérique halluciné, quelque part entre Spider Baby et Singapore Sling, on y suit le parcours mystérieux d'une assistante sociale dans une famille de castratrices complétement tarées, composée d'une mère, de ses deux filles nées d'union différente, et de son fils (leur prisonnier à toutes les trois) né d'une dernière union : "the baby".

Il ne vaut mieux pas en dire plus, tant cette série B décalée se révèle constamment surprenante, osée, jusqu'au-boutiste et même avant-gardiste, par moment... avant de finalement sombrer dans un conventionnalisme tiède lors de sa dernière bobine
10 dernières minutes décevantes, donc (comme celles de Birth, découvert l'an passé) qui ne réussissent pourtant pas à gâcher le film entier tant le périple du spectateur, pour en arriver là, est fou.

On rapatrie The Baby !



Humongous (1982)

Après 30 premières minutes stimulantes, tour à tour sauvages (intro' folle avec viol plein cadre et attaque mortelle de chiens) puis dérangeantes (les relations larvées entre ces deux frères et leur sœur ainsi que leurs deux copines-trophées prises au milieu), Humongous sombre dans le run & slash forestier le plus basique, à coups de plans POV avec respiration bruyante qui se voudrait inquiétante (merci Sean S. Cunningham), de meurtres hors-champ (décidément, on ne dira jamais assez les méfaits de la série merdique des Vendredi 13 sur le slasher américain des années '80   ) et d'un final hyper décevant.

Il y avait tout pour pondre un slasher brutal quasi définitif. C'est d'autant plus rageant !
Bordel, ces 30 premières minutes me laissaient espérer un tout autre film. Je suis DÉCEPTIOOOOON !




Pour la suite, je n'ai pas grand chose à dire, et je ne veux pas perdre mon temps.
C'était de la merde. 4 purges...



Demonoid: Messenger of Death (1981)

Le coup éculé de la main tueuse en mode paresseux et mollasson avec un casting de vieilles gloires fripées ou bedonnantes ou les deux en même temps, entrecoupé de quelques plans tantôt brutaux tantôt iconiques, comme perdus au milieu d'un foutoir sans âme.
Manque d'identité, manque de direction, manque d'envie même parfois semble-t-il, il n'y a guère que lors des explosions de violences graphiques que le métrage tire son épingle du jeu.
Le reste du temps, le film s'étire en longueur, soporifique au possible et chiant comme la pluie.

Si on devait en retirer quelque chose, on parlerait de l'excellente intro' versant dans le voyeurisme gratuit et la roublardise d'exploitation la plus crasse (donc réjouissante) et on mentionnerait aussi la dernière scène, absolument excellente.
Entre les deux ?
Le néant.



Sorority House Massacre (1986)

J'ai piqué du nez lors de la session d'essayage à la Pretty Woman du début... ça partait mal.
Ensuite, j'ai somnolé. Je me suis emmerdé, mais emmerdé, comme c'est pas permis.
C'est tiré par les cheveux, avec des rêves dans le rêve du rêve, de la télékinésie zarbi, des possessions à distance avec relations familiales alambiquées.

Je n'ai rien compris. Et je m'en carre l'oignon, parce que c'était de la merde  




The Undertaker (1988)

Je crois que c'est le dernier rôle de Joe Spinell et... bah ça doit être le seul intérêt de ce machin.

Ça part dans tous les sens. C'est filmé en amateur, et monté à la va-comme-je-te-pousse.
Il y a quelques plans fessus au début qui laissent espérer au déviant qu'il en aura au moins pour son argent, mais en fait : que dalle !

Spoiler:

Cathy's Curse (1977)

Je n'ai pas de mot.

Non mais sérieusement, quoi.

Et ça, c'est annoncé en Blu-ray en France. A l'heure où tout le monde sent bien que le format physique vit ses dernières heures, il y a des imbéciles heureux qui ont trouvés que c'était une bonne idée de sortir ça chez nous plutôt que, je ne sais pas moi, 1 694 788 autres films disponibles uniquement en import ?!  





Résumé des épisodes précédents :

Spoiler:

Torrente a écrit:


The Baby (1973)

A la fois parabole délirante et drame hystérique halluciné, quelque part entre Spider Baby et Singapore Sling

Comme je surkiffe tout autant Spider Baby que Singapore Sling, je veux absolument découvrir ce Baby.
Merci (pour la énième fois )

Sinon, je garde un chouette (mais lointain) souvenir de Humongous. Je vais ressortir mon DVD Uncut pour (re)vérifier ça...

Hier soir, pas de film pour ma part. J'ai commencé à bouquiner Les Six Visages De La Peur d'Olivier Père qui est inclus dans le récent coffret dédié à Dario Argento.