Les Notules Metaluniennes

candygirl a écrit:

Torrente a écrit:


The Baby (1973)

A la fois parabole délirante et drame hystérique halluciné, quelque part entre Spider Baby et Singapore Sling

Comme je surkiffe tout autant Spider Baby que Singapore Sling, je veux absolument découvrir ce Baby.
Merci (pour la énième fois )

Mais avec grand plaisir  

J'avoue, je savais que ça te titillerait.
Tout en me disant que de toute façon, c'était un film pour toi et que tu aimerais.

candygirl a écrit:Sinon, je garde un chouette (mais lointain) souvenir de Humongous. Je vais ressortir mon DVD Uncut pour (re)vérifier ça...

C'est tout à fait possible et compréhensible. C'est un slasher qui s'élève aisément au dessus du lot, surtout pour l'époque.
Les personnages sont vraiment cool pour une fois, aussi.
Il y a une ambiance.
Mais je n'ai pas compris les choix du réalisateur, après une introduction aussi graphique et glaçante de verser dans le hors-champ tièdasse et le principe relou du "cours un peu victime que je t'attrape pour t'écharper" qui étire le temps inutilement.

Il y avait un film sec, brutal et terriblement dérangeant à faire à partir de ce même point de départ (sorte de version adulte du script de Vendredi 13). Surtout qu'il n'y "avait plus qu'à" puisque l'étude de caractères était bien sentie (vraiment rare dans un slasher) avec ces 2 frères qui ne s'entendent pas, dont le plus jeune qui déteste même carrément son aîné et le jalouse, affublé d'une petite amie vaguement nympho' mais qui manque surtout de confiance en elle et qui saute sur tout ce qui a du poil au torse pour tester son sex-appeal, leur sœur en mode Daria ou encore la petite amie de l'aîné, la plus mature et intelligente, qui comprend tout en fine psychologue.

Franchement, j'ai vécu la deuxième moitié du film comme un gâchis tout en étant bien conscient que niveau slasher, c'était loin d'être un mauvais représentant.
J'ai vu le verre à moitié vide à cause de la montée puis de la redescente. C'est mon côté vieux schnock  

Mais je t'avoue que si le Blu-ray US ne valait pas autant sur le marché de l'occasion (d'autant que le mien est neuf vu que j'ai dû me taper du streaming pour le voir ), je le rapatrierais sûrement.

candygirl a écrit:Hier soir, pas de film pour ma part. J'ai commencé à bouquiner Les Six Visages De La Peur d'Olivier Père qui est inclus dans le récent coffret dédié à Dario Argento.

Ah.
Olivier Père m'énervait quand il officiait aux Inrocks mais je suis curieux.

Torrente a écrit:

candygirl a écrit:Sinon, je garde un chouette (mais lointain) souvenir de Humongous. Je vais ressortir mon DVD Uncut pour (re)vérifier ça...

C'est tout  fait possible et compréhensible. C'est un slasher qui s'élève aisément au dessus du lot, surtout pour l'époque.
Les personnages sont vraiment cool pour une fois, aussi.
Il y a une ambiance.
Mais je n'ai pas compris les choix du réalisateur, après une introduction aussi graphique et glaçante de verser dans le hors-champ tièdasse et le principe relou du "cours un peu victime que je t'attrape pour t'écharper" qui étire le temps inutilement.

Il y avait un film sec, brutal et terriblement dérangeant à faire à partir de ce même point de départ (sorte de version adulte du script de Vendredi 13). Surtout qu'il n'y "avait plus qu'à" puisque l'étude de caractères était bien sentie (vraiment rare dans un slasher) avec ces 2 frères qui ne s'entendent pas, dont le plus jeune qui déteste même carrément son aîné et le jalouse, affublé d'une petite amie vaguement nympho' mais qui manque surtout de confiance en elle et qui saute sur tout ce qui a du poil au torse pour tester son sex-appeal, leur sœur en mode Daria ou encore la petite amie de l'aîné, la plus mature et intelligente, qui comprend tout en fine psychologue.

Franchement, j'ai vécu la deuxième moitié du film comme un gâchis tout en étant bien conscient que niveau slasher, c'était loin d'être un mauvais représentant.
J'ai vu le verre à moitié vide à cause de la montée puis de la redescente. C'est mon côté vieux schnock  
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Revu hier soir... et je pense sincèrement que certains films découverts à l'adolescence ne devraient pas être déterrés afin d'en garder une chouette appréciation.
Je te rejoins sur l'intro ultra prometteuse. Promesse qui s'écroule malheureusement à mes yeux dès que le métrage se déroule 36 ans plus tard. Il y a effectivement une étude psychologique des personnages plutôt développée, ce qui sera de plus en plus rare dans l'univers des slashers 80's (bien que le perso' du naufragé ne sert strictement à rien). Il reste également une certaine atmosphère propre à Paul Lynch et William Gray, son scénariste, qu'ils avaient déjà su développer dans Prom Night. Mais à mon avis, tout le reste est assez nul dans l'ensemble. L'interprétation est très moyenne, le tueur et ses inlassables grognements sont ridicules, les meurtres sont expédiés à vitesse grand V, amenant ainsi la violence à être totalement banalisée, et le tout est grave plagié sur les deux premiers Vendredi 13 (la scène où Sandy fait croire au tueur qu'elle est sa mère ressemble comme 2 gouttes d'eau à celle entre Ginny et Jason dans Le Tueur Du Vendredi.)

Pour la petite histoire, le film financé par AVCO Embassy aurait vraisemblablement subi quelques coupes suite au rachat du studio indépendant. La nouvelle direction, se désintéressant des productions horrifiques, retarda considérablement la sortie de 18 mois après avoir opéré un nouveau montage. Le métrage, très mal distribué, fut un four en salles et le premier montage validé par Lynch a été apparemment détruit.

Bref, en l'état, ça reste un bon 4/10 pour moi.

- [DVD Uncut Movies] - VOST


Sandy, can't you see I'm in misery? ♪♫♪

candygirl a écrit:Revu hier soir... et je pense sincèrement que certains films découverts à l'adolescence ne devraient pas être déterrés afin d'en garder une chouette appréciation.

C'est presque un peu de ma faute alors pardon.

Même si je constate avec plaisir qu'on se rejoint complétement finalement. En tout cas, tu décris exactement ce que j'ai ressenti en étant même peut-être un peu plus dure encore que je ne l'ai été.
Mais oui, c'est gâché. A vrai dire, rien que pendant le générique de début (tout moisi), après la scène d'intro' hardcore, j'ai senti qu'il y aurait de fortes chances pour que je sois déçu et ça n'a pas loupé, même si jusqu'au moment où ils s'échouent tous sur l'île, j'y croyais encore.

Ça reste meilleur que des trucs sans âme, sans personnalité ou sans idée comme Final Exam ou Sorority House Massacre... mais ça ne vole pas bien haut quand même.

Torrente a écrit:

Cathy's Curse (1977)

Je n'ai pas de mot.

Non mais sérieusement, quoi.

Et ça, c'est annoncé en Blu-ray en France. A l'heure où tout le monde sent bien que le format physique vit ses dernières heures, il y a des imbéciles heureux qui ont trouvés que c'était une bonne idée de sortir ça chez nous plutôt que, je ne sais pas moi, 1 694 788 autres films disponibles uniquement en import ?!

Alors j'ignore pourquoi, mais je confonds toujours Une Si Gentille Petite Fille !... (que je n'ai jamais vu) avec Émilie, L'Enfant Des Ténèbres (que je n'ai jamais vu non plus). Il faudrait que je découvre enfin les 2 pour cesser de les confondre (même si le 1er est naze).

Torrente a écrit:
C'est presque un peu de ma faute alors pardon.

Bah non, tu n'y es pour rien. Ta critique m'a donnée envie de le revoir pour vérifier si mon bon souvenir de visionnage s'avérait pertinent.
En fait, non  

AU PAYS DE CANDY...

Hier soir, triple programme avec du très mauvais et du "mouais, intéressant mais bof"...
Tout d'abord :



Court-métrage réalisé en 2021 par un étudiant en cinéma visiblement fasciné par l'univers artistique 80's, Pizza Time retrace les derniers jours de Charlie, une adolescente un brin désœuvrée que ses parents ont laissée seule dans la maison familiale le temps d'un voyage et qui se voit être espionnée jour et nuit par un jeune homme qui ne lui veut pas du bien…
Ultra référencé (la jeune héroïne porte un tee-shirt de E.T, lit Les Dents De La Mer, regarde Slumber Party Massacre en VHS et écoute les tubes de Madonna, Kajagoogoo et Michael Sembello), ce court-métrage ne raconte absolument rien. À l'instar de son titre qui n'a ici aucune raison d'être, le tout reste un abyssal vide de sens durant 14 minutes. J'ai eu beau chercher une hypothétique métaphore dans le fond, je n'en ai pas trouvée.

1/10 pour le chouette poster de Prince qui trône dans la chambre de l'ado.

- [DVD Pulse Video] -

En seconde partie de programme :



Totalement inédit en France avant sa parution en DVD en fin d'année 2021, Blood Harvest est un slasher de 1987 qui fut, selon la légende, tourné en 48h seulement.
(Très) mal joué par l'ensemble du casting (palme d'Or de la médiocrité décernée au jeu d'Itonia Salchek, malheureusement omniprésente à l'écran), bâclé et bardé d'innombrables faux raccords, l'œuvre de Bill Rebane, cinéaste principalement connu pour sa célèbre Invasion Des Araignées Géantes, fait partie de celle qui ont contribué au déclin du genre à la fin des années 1980.
On y suit les mésaventures de Jill, une étudiante, qui revient passer quelques jours dans sa ville natale et retrouve la maison familiale vandalisée. Ses parents sont portés disparus et un autochtone perpétuellement grimé en clown la harcèle.
Il y a une névrose sentimentale qui se terre derrière tout ça et qui aurait pu être sublimée si les 4 auteurs responsables du script savaient raconter une histoire. Reste seulement le personnage du clown incarné par le chanteur Tiny Tim qui connut son quart d'heure de gloire à la fin des années 1960 avec son tube Tip Toe Thru' The Tulips With Me, chanson que James Wan utilisa avec grand talent en 2010 dans Insidious.



2/10 pour le maquillage du clown.

- [DVD Pulse Video] - VOST

Et en 3ème partie de programme :



Titré en France Pornhub : Gros Plan Sur Le Géant Du Sexe, ce documentaire dénonce tout autant l'attitude commerciale, méprisante et dégueulasse des gérants du célèbre site X que la conduite radicale de leurs plus fervents détracteurs, des catholiques radicaux issus de l'extrême-droite. Au centre, les pornstars qui défendent leur business et une jeune victime qui a commis l'erreur d'envoyer des nudes à son petit ami lorsqu'elle avait 14 ans.
L'industrie du X contemporain et sa dépréciation se voient ainsi disséquées, sans pour autant ne froisser aucun camp, et qui se finalise par ce qui semble être la tendance sociétale la plus absolue : chacun pour sa gueule !
Pauvre monde

5/10 pour le chouette look de Cherie DeVille.

- [SVOD Netflix] - VOST

candygirl a écrit:Alors j'ignore pourquoi, mais je confonds toujours Une Si Gentille Petite Fille !... (que je n'ai jamais vu) avec Émilie, L'Enfant Des Ténèbres (que je n'ai jamais vu non plus). Il faudrait que je découvre enfin les 2 pour cesser de les confondre (même si le 1er est naze).

Oh, c'est marrant ça, moi aussi !!!!

Je croyais que j'allais voir Émilie, L'Enfant Des Ténèbres et que j'allais aimer  

candygirl a écrit:

Spoiler:

2/10 pour le maquillage du clown.

Il est sur mes tablettes dans mon marathon Vinegar Syndrome... tu confirmes ce que la bande-annonce me faisait craindre.
Si ça se trouve, je l'ai même déjà vu et je l'ai oublié ?!

candygirl a écrit:5/10 pour le chouette look de Cherie DeVille.

Elle est cool, Cherie. Même si... enfin bref, parlons d'autre chose...




Parfois, je me retrouve devant des films et je me demande ce qui a bien pousser certains éditeurs à en acquérir les droits, à investir des sommes inconsidérées pour les faire restaurer correctement et à bosser d'arrache-pied pour les promouvoir.
C'est un peu le dénominateur commun de cette salve... à quelques exceptions prêts, heureusement  


LES NOTULES À TOTO : La Classe Américaine - Épisode Faure (Ouhatte ize zeu poïnte ?)



Ghostkeeper (1981)


The Return (1980)


Opération Foxbat (1977)


Trois films dans lesquels il ne se passe rien. Rien. Absolument RIEN !

Trois films pour lesquels, j'aurais donc perdu mon temps deux fois. Une fois en les visionnant (presque) en entier, et une seconde fois pour venir vous en parler ici alors que vous vous en carrez comme de votre première couche-culotte.


- Le premier est un vrai faux film d'angoisse... "d'atmosphère", disent les plus bienveillants sur la toile, qui ne propose rien d'intéressant.
Personnages, décors, costumes, photographie, montage, mise en scène, musique, interprétation, tout est lambda-passe-partout-naze.

Si on le voulait vraiment, on pourrait aisément lister des correspondances avec certains films de Ti West comme The House of the Devil ou l'extraordinaire The Innkeepers mais alors, ça serait encore pire pour Ghostkeeper donc on va éviter.


- Le deuxième est un film d'invasion extra-terrestre mou du genou, monté sur les nom de quelques stars rincées (dont Martin Landau qui fait vraiment mal au cœur) par Greydon Clark, un tâcheron notoire qui a dû avoir un deal pour enchaîner deux films la même année avec un casting interchangeable et un script plus ou moins identique à chaque fois, puisque le pauvre Landau apparaît aussi dans son autre méfait de l'année 1980 : Terreur Extraterrestre.

Cette obsession des petits hommes verts pour pondre de tels navets...

Affreux.


- Le dernier... je me suis endormi devant. C'est un sous-film d'espionnage sur fond de guerre froide, qui aurait pu s'intituler "Les Vacances d'Henry Silva au pays du sushi".

Vraiment, je ne sais même pas comment ça a pu sortir en salle quelque part.

Et alors, l'éditer en Blu-ray....
Les voies des éditeurs sont décidément impénétrables.



Pulse Danger Haute Tension (1988)

Si à vous aussi, une soudure mal faite vous glace le sang ou si un court jus dans une alimentation électrique vous terrorise, Pulse est fait pour vous !?

L'idée même de départ est affligeante. Comment quelqu'un de normalement constitué a pu penser que filmer en gros plan des soudures qui coulent sur des circuits imprimés avec une musique stressante en fond sonore pouvait faire peur à qui que ce soit d'autre que des ingénieurs ou des électriciens ?
On dirait l'ancêtre des films d'horreur soporifiques de Kiyoshi Kurosawa ! C'est bien simple, on croirait voir la préquelle de Kaïro... AU SECOURS !?

Gamin à baffer, père incrédule insupportable et femme-trophée blonde (la seule plus ou moins intelligente de cette famille recomposée de pacotille) se coltinent donc un "démon électrique" (et nous avec) dans un film horrifique d'une platitude confondante interrompu par 2 ou 3 moments forts, mais bon sang qu'est ce qu'on s'emmerde ?!

Dire que certains ont taillé le remake de Poltergeist avec l'excellent Sam Rockwell... les fous, ils n'ont pas dû voir Pulse



Krull (1983)

2 choses :

- Lysette Anthony est mimi...

Spoiler:

... mais c'est peut-être sa chevelure rousse qui me fait dire ça

- 5 fois plus de budget qu'Alien ou La Guerre des Étoiles...

Voilà, en fait, je crois qu'il n'y a pas vraiment besoin d'en dire plus

Ah si, Liam Neeson est totalement hors sujet et le coup des chevaux super soniques est un grand moment de série Z involontaire !

Zardoz reste donc in-détrôné.




On termine par les 2 "meilleurs" films (inattendus) de cette salve :



The First Power (1990)

Le Premier Pouvoir est un thriller très ancré dans son époque, bourré de défauts mais aussi d'avantages justement liés à la période (bénie) où il a été tourné.

Il évoque les séries B généreuses d'alors comme : Flic ou zombie, Dark Angel, Hidden... ne serait-ce que dans un aspect qui peut sembler dérisoire pour la jeunesse d'aujourd'hui mais tout est filmé "en dur" !!!
Par exemple : pas de fonds verts pour un dialogue dans une voiture en marche. Rien que ça. On ne s'en rend pas compte mais aujourd'hui, c'est inespéré. C’est presque même devenu impossible.

Bref, hormis ce genre de petits détails (qui font pourtant toute la différence), le réalisateur-scénariste donne tout ce qu'il a (et il a raison, ce sera son seul film en tant que réalisateur et son dernier film en tant que scénariste ?!), il convoque tous les clichés possibles et imaginables dans un grand délire nawak... ils sont tous là... tous les clichés des thrillers surnaturels des années '80/'90, TOUS... mais son film fonctionne pourtant, sur la corde raide (même si on peut aisément trouver le résultat ridicule et l'enfermer dans la case réductrice des Nanars) et il possède d'indéniables qualités :

- l'évolution des personnages est bien sentie ; le héros passant de tête à claques arrogant à petit con prétentieux avant de devenir presque sympathique
- l'héroïne est rousse
- le méchant est charismatique (chouette masque)
- les cascades sont cool
- la production design est excellente
- les choix de décors sont formidables (mais vraiment !)
- le script est complétement con
- et surtout, on s'ennuie très peu

On valide Le Premier Pouvoir.



The Legend of Billie Jean (1985)

Il est fort probable que j'ai une lecture post #MeToo de ce petit hit américain de l'année '85, possiblement tirée par les cheveux. Mais je l'assume.
Toujours est-il que voir un film comme The Legend of Billie Jean, prônant un tel message à la jeunesse de son temps, et se dire qu'il pouvait être produit et qu'il pouvait sortir en 1985 a quelque chose de rassurant... même si sa carrière depuis semble symptomatique des maux de son époque.
Sony n'a jamais su qu'en faire, ni le promouvoir, ni capitaliser sur son petit succès, ni même aujourd'hui alors qu'il possède une certaine aura "rétro-culte".
Ça en dit long, selon moi, sur les problèmes profonds du système hollywoodien aux mains de "white male chauvinist pigs" et des biais d'un public formaté.

Mais peut-être que je m'égare...

Revenons-en à cette comédie adolescente dont le postulat de départ peut sembler quelque peu ridicule... mélanger pop-culture avec les mythes de Jeanne D'Arc, Bonnie Parker, Billy the kid, Robin des bois... enfin tout un tas de héros non conventionnels défendant des causes justes ou d'anti-héros en marge de la société devenus des symboles à leur corps défendant... dans un geste contestataire voire même politique, fort.
Le propos de The Legend of Billie Jean est étonnant, surtout dans un film hollywoodien de studio.

Le résultat est pourtant là. Les deux scénaristes y font l'apologie de la jeune fille qui ne se laisse pas faire, de l'adolescente rebelle qui se bat pour ses convictions et pour la vérité sans se laisser intimider, tout en "balançant son porc" et en égratignant au passage le capitalisme rampant d'une société qui manque de repères et de leaders charismatiques (anticipant les dérives des décennies à venir et le drame des "influenceurs" bien avant Oliver Stone et son Tueurs Nés).
Un seul adulte (blanc) tire son épingle du jeu, le flic interprété par Peter Coyote mais il subit aussi le système et sa hiérarchie et ne fait simplement qu'essayer de rattraper son erreur initiale.

The Legend of Billie Jean, proche dans l'esprit d'un Pump up the Volume, est un tout petit film de vidéoclub, à côté duquel un grand studio, des critiques et la majorité du public sont passés mais c'est une teen comedy fascinante.
"Une tranche d'Amérique (profonde)" comme on dit, fondée sur les contradictions d'un pays fracturé, un road movie bariolé, vulgaire, bruyant, simpliste, parfois carrément ridicule, beaucoup trop sucré mais foutrement efficace et excellemment interprété par une troupe de comédiens épatants.

On ne déconne pas avec une fille de parc pour caravanes et on rapatrie The Legend of Billie Jean  

Il y a vraiment des doubles programmes à tenter avec ce film que j'ai beaucoup aimé. Dont un évident, avec The Doom Generation (beaucoup plus sombre... 10 ans plus tard, forcément).




Résumé des épisodes précédents :

Spoiler:

Krull me fait énormément envie!

The Legend of Billie Jean qui reste toujours inédit en Blu-ray d'ailleurs en France alors que la VF est disponible, c'est abusé quand même, l'un des meilleur rôle de supergirl en plus.

Par contre j'ai reçu samedi avec la cité des enfants perdu 4K, ça :

https://www.fnac.com/a17767066/Cathy-s-Curse-Une-si-gentille-petite-fille-Blu-ray-Alan-Scarfe-Blu-ray
Bon à 15 euro prix correct, mais vos retours m'inquiètent

On ne sait jamais... en mode "Nanarland"... la mini dispute de couple au début est très drôle... j'avoue je n'ai pas tenu jusqu'à la fin.
Tu es capable de me sortir que le dernier quart d'heure défonce

Torrente a écrit:On ne sait jamais... en mode "Nanarland"... la mini dispute de couple au début est très drôle... j'avoue je n'ai pas tenu jusqu'à la fin.
Tu es capable de me sortir que le dernier quart d'heure défonce

Normalement c'est assez soft comme film, cela joue plus sur l'ambiance et les jumpscare, je ne m'attends donc pas que la petite qui se transforme en ASH et découpe tlm sur son passage, parents compris !
Cela sent le mauvais film surement, mais bon on va regarder tout de même, pas acheté pour rien tout de même.

Pour ma part je me suis tapé The Video Dead hier soir, avec un très beau remux + vf époque, je me rappelais plus du tout du film que j'avais vue en vhs a l'époque pourtant.
Et avant la sortie chez le chat, j'ai préféré ne pas prendre de risque, et bien j'ai bien fait !
Alors certes les sfx sont vraiment sympa malgré le budget ridicule, mais mon dieu, dialogues et scénario c'est une catastrophe. Ce n'est même pas marrant !
Il y a de super idée pourtant avec la télé venu des enfers, mais l'ensemble et trop mal exploité, je suis pourtant très bon publique pour ses films 80's que j'ai vue pour la plupart jadis dans les vidéo clubs, mais la je comprend pourquoi je l'avais zappé complètement, il sera en moins dans les précommandes du chat de vendredi c'est certain.

Torrente a écrit:

candygirl a écrit:5/10 pour le chouette look de Cherie DeVille.

Elle est cool, Cherie. Même si... enfin bref, parlons d'autre chose...

C'est tellement rare de la voir habillée  

Torrente a écrit:
The Legend of Billie Jean (1985)

Je note. Merci  

AU PAYS DE CANDY...

Hier soir, j'ai eu envie de revoir le fameux...



... et je me suis régalée.

Considéré par certains spécialistes comme étant le tout premier ancêtre du slasher, cette petite production hollywoodienne datant de 1932 a été réalisée par George Archainbaud, un français exilé aux États-Unis qui a apparemment dirigé pas moins de 150 films, Extrêmement rare, Treize Femmes est resté une curiosité de par sa totale invisibilité pendant plus de 70 ans.

D’après certaines sources, dont IMDb, une sortie de l’œuvre dans les salles françaises, titré Hypnose, aurait tout de même eu lieu le 22 juin 1934, bien que Serge Bromberg prétend ni plus ni moins le contraire lors de sa présentation du film sur le DVD édité en France. Selon ses dires, le métrage aurait été, à priori, totalement inédit dans l’Hexagone avant la parution de la galette argentée en 2005.

Adaptation du roman homonyme de Tiffany Thayer, produit par le fameux David O. Selznick pour le compte de la RKO, Treize Femmes est un sombre thriller fantastique où une poignée de femmes sont éliminées à tour de rôle en moins de 60 minutes.
Victimes d’une impitoyable vengeance orchestrée par une main de maître machiavélique, le canevas de l’œuvre est effectivement similaire à celle d’un slasher.
Au rythme d’une angoissante musique signée Max Steiner, le casting quasi exclusivement féminin apporte au film une noirceur peu commune pour l’époque. Les personnages y sont présentés avec de lourds secrets, de la culpabilité, voire même de la cruauté totalement gratuite pour certains. La belle Ursula, incarnée par Mirna Loy, y est d’ailleurs extrêmement froide, sournoise, diabolique et manipulatrice.

Treize Femmes est un petit film étrange et attachant, mais aussi effroyablement dark, où la femme représente le mal absolu et doit le payer de sa vie. L’œuvre n’est pas pour autant misogyne et se concentre essentiellement sur le pouvoir de la suggestion exercée par l’influence. Un peu le même sujet que Mark Rosman portera à l’écran en 1983 avec The House On Sorority Row, pur slasher de son état.

Censuré de 14 minutes en 1934 suite à l’application du Code Hays, les coupes effectuées ont malheureusement été jetées à la poubelle et le film se voit donc forcément proposé dans sa version de 59 minutes, ce qui réduit d'ailleurs les personnages féminins au nombre de huit en lieu et place des treize du titre. Quoi qu'il en soit, ce montage est assurément assez efficace pour savourer ce petit joyau qui n’a absolument rien à envier aux thrillers d’aujourd’hui.

7/10

- [DVD Éditions Montparnasse] - VOST

J'ai compris le message subliminal (... qui n'en est sûrement pas un, c'est juste que tu m'en avais déjà parlé et bien vendu, je vais me le mater incessamment donc )


De mon côté, petit coup de mou* / flemme mais je reprends l'équarrissage intensif dans ma "liste américaine" rapidement




* : petit coup de mou, tout à fait justifié, dont je vous parlerais plus en détails demain soir... quel suspens ?! C'est un truc affreux (oui : affreux !) autour de notre passion commune des supports vidéo physiques... rien de personnel.

Torrente a écrit:J'ai compris le message subliminal (... qui n'en est sûrement pas un, c'est juste que tu m'en avais déjà parlé et bien vendu, je vais me le mater incessamment donc )

Non, aucun message subliminal, sorry...
Oui si tu as l'occasion de le voir, n'hésite pas. Il y plusieurs tentatives d'infanticide et de la manipulation malsaine à tout va. Pour un film de 1932, c'est tout de même assez rare que ce soit aussi dark.

AU PAYS DE CANDY...

Hier soir, double programme en mode découverte avec tout d'abord :



Adaptation du célèbre roman d'Agatha Christie Dix Petits Nègres (rebaptisé plus tard Ils Étaient Dix), And Then There Were None fut titré Dix Petits Indiens lors de sa distribution dans les salles françaises en 1945. Si le fil narratif suit scrupuleusement celle du roman, le métrage réalisé par René Clair prend néanmoins quelques libertés, dont un happy end qu'Agatha Christie avait littéralement abhorré. Cependant, le film reste d'une efficacité exemplaire en terme de suspens saupoudré d'humour malicieux. Et même si Clair marche ici allègrement sur les platebandes d'Hitchcock, il y ajoute une touche gothique de bon aloi que n'aurait certainement pas renié le célèbre réalisateur de Rebecca. D'ailleurs, au sein du casting plus que parfait, on y retrouve la géniale Judith Anderson, l'effrayante gouvernante du même Rebecca de Sir Hitch.

De par ses expériences passées en Grande-Bretagne, René Clair maîtrise ici totalement son œuvre et offre un spectacle bourré de bonnes idées visuelles. Peu importe finalement que le film soit bien plus politiquement correct que le roman puisqu'il reste en l'état un excellent whodunit baignant dans une sombre atmosphère propre au genre.

7/10

- [DVD Studiocanal] - VOST  

En seconde partie de programme, le tout aussi bon :



Faux remake du fameux film d'Alfred Hitchcok, The Lodger (titré Jack L'Éventreur en France) est le second volet d'une trilogie gothique initiée par John Brahm. Énième adaptation du roman rédigé par Marie Belloc Lowndes, la version de Brahm produite en 1944 s'appuie bien plus férocement sur cette alternative à l'énigme irrésolue qu'est celle de Jack l'Éventreur. Interprété par le fabuleux Laird Cregar, l'assassin psychopathe a rarement été aussi angoissant, parcourant les ruelles d'un Whitechapel magistralement recréé en studio et débordant d'ombres menaçantes.

Alliant expressionnisme et atmosphère gothique, John Brahm et son chef-opérateur Lucien Ballard subliment un métrage narrant une histoire certes conventionnelle mais où se distille un véritable climat sinistre et continuellement oppressant. Une bien belle réussite.

7/10

- [BR Rimini Éditions] - VOST

AU PAYS DE CANDY...

Ces deux dernier jours, j'ai découvert deux films de Robert Siodmak.
Tout d'abord...



Tourné en 1943, Le Signe Du Cobra est un film d'aventure familial qui lorgne sur le succès des Mille Et Une Nuits, réalisé un an plus tôt, en proposant exactement le même casting principal. Sous la houlette de Siodmak, dont c'est le premier film en Technicolor, l’œuvre sombre dès les premières minutes dans la mièvrerie la plus kitsch qui soit. Dans un décors de carton pâte dégoulinant de mignardise, le script mixe une aventure de Tarzan en mode Weissmuller à un épisode de Flash Gordon époque Buster Crabbe. Ce qui aurait pu être extrêmement drôle si le casting bien peu inspiré ne se prenait pas tant au sérieux et ne se ridiculisait pas autant tout le long du métrage.
Un film grand public ultra puéril mais dont une scène, la danse rituelle du Cobra, a indéniablement inspiré Spielberg pour la cérémonie sacrificielle dans le temple de Kali lors du second Indiana Jones. Rien que pour ça, Cobra Woman mérite peut-être un tant soit peu d'attention.

3/10

- [DVD Carlotta] - VOST  

Heureusement, je me suis rattrapée avec...



Bon, là, ça ne rigole plus... Les Mains Qui Tuent est un excellent film noir se déroulant dans une ville de New York en prise de température caniculaire. Ici, tout est moite : les rues, les troquets enfumés, les cabarets et autres clubs de jazz clandestins, ainsi que les chemises de ces hommes fuyants, peureux, mais néanmoins, du moins pour certains, prêts à tuer une innocente afin de sauver leur peau.

Le script démarre exactement comme celui de True Romance, un homme seul, Scott, propose à une femme rencontrée dans un bar de l'accompagner sur Broadway pour assister à un spectacle. En fin de soirée, il découvre que son épouse a été étranglée et qu'il est le principal suspect car aucun témoin ne se souvient de la femme abordée dans le bar. Persuadée de l'innocence de Scott, sa jeune secrétaire, secrètement éprise de lui, mène sa propre enquête.

Influencé par le cinéma expressionniste, ainsi que par celui d'Orson Welles, Siodmak met en scène un imparable suspens qu'il s'amuse à adroitement détourner de par sa réalisation en suivant un script remarquablement composé.
Quant à Ella Raines qui incarne cette secrétaire passionnément amoureuse, elle déchire littéralement l'écran lorsqu'elle s'encanaille dans les tripots louches de la Grosse Pomme, jouant à la fille facile et un brin vulgaire qui séduit le toujours excellent Elisha Cook Jr., ici batteur de jazz s'adonnant à une forme de transe lors d'un implacable solo qui symbolise l'orgasme.
Du très bon cinéma des années 1940.

7/10

[DVD Carlotta] - VOST

AU PAYS DE CANDY...

Dans mon petit pays, j'arrive peu à peu à combler mes lacunes cinématographiques et j'ai enfin découvert :



Énorme succès critique et public en 1946, Les Tueurs est doté d'une réputation sulfureuse qui l'a conduit à être longtemps interdit dans certains pays pour sa violence. Avec la particularité d'offrir un premier grand rôle à Ava Gardner et un premier rôle tout court à Burt Lancaster, le métrage de Robert Siodmak est également l'apothéose technique d'un genre très influencé par l’expressionnisme européen et qui sera un peu plus tard baptisé Film Noir par des critiques français.

Fasciné par le cinéma d'Orson Welles, en particulier Citizen Kane, Siodmak prend un malin plaisir ici à suivre les pas de son idole en réalisant une série de flashbacks intronisés par divers protagonistes. Et même si le scénario principalement rédigé par John Huston reste relativement conventionnel, fidèle adaptation d'un roman d'Ernest Hemingway, il faut impérativement saluer le remarquable travail de Siodmak et de son chef-opérateur Elwood Bredell qui transcendent ici leur association déjà opérée sur l'excellent Phantom Lady.

Quant aux 15 premières minutes du métrage, elles sont assurément mythiques de par la géniale précision de la réalisation et du montage. À l'instar du jeu tout en retenue d'Ava Gardner qui incarne à la perfection une impitoyable garce qui cache bien son jeu.

7/10

[BR Carlotta] - VOST

AU PAYS DE CANDY...

Pour cesser de le confondre avec Émilie, L'Enfant Des Ténèbres de Massimo Dallamano, j'ai enfin découvert :



Coproduction franco-québécoise tentant de surfer sur le triomphe commercial de L'Exorciste, le film d'horreur Une Si Gentille Petite Fille !... reste aujourd'hui une curiosité de par son patchwork thématique propre au genre. Fillette possédée, poupée maléfique, matricide et maison hantée sont ainsi mixées durant 91 minutes afin d'effrayer ses spectateurs pour le meilleur et pour le pire.

Tourné durant l'hiver 1976, il faut bel et bien reconnaître à Cathy's Curse sa préfiguration quant à quelques œuvres postérieures du genre. Audrey Rose de Robert Wise, par exemple, dont l'introduction est quasiment identique (intro nettement moins bien mise en scène ici par Eddy Matalon) ou encore L'Au-Delà de Lucio Fulci avec son bestiaire de mygales, de serpents mais aussi de sangsues. Et bien sûr la saga consacrée à Annabelle, la célèbre poupée maléfique.
Bref, si le script de Cathy's Curse s'inspire allègrement de L'Exorciste ou de La Malédiction, il n'en reste pas moins qu'il influencera lui-même bon nombre de métrages à venir. À noter également que Linda Koot, la fillette maléfique qui hante le corps et l'esprit de la jeune héroïne et qui est présentée sur l'affiche, est vraiment flippante de par son regard altéré par des lentilles et le sourire innocent qu'elle esquisse.

Ça, c'est pour le meilleur.

Le pire est malheureusement tout le reste. Mal dirigée, la petite Randi Allen, dont l'intégralité du film repose sur ses frêles épaules, n'est guère attachante, à l'instar de tout son entourage. Les crises d'hystérie de la médium qui a compris le fin mot de l'histoire sont ridicules, tandis que le comble (ou la fatalité, je ne sais pas) reste à ce qu'Eddy Matalon se voit incapable de mettre en valeur la demeure où vivent les protagonistes et qui aurait dû être l'un des principaux "personnages" de cette histoire de possession.
Matalon, bien plus spécialisé dans le cinéma érotique, ne se montre pas à la hauteur pour mettre en scène un film censé effrayer le public. Même si, paraît-il, qu'il y a des fans aux quatre coins de la planète qui érigent Une Si Gentille Petite Fille !... sur un piédestal.
Comme quoi, il faut vraiment de tout pour faire un monde.

5/10

[BR L.C.J Éditions & Productions] - VOST

Toto, où es-tu ?... J'ai l'impression de faire des monologues dans ce topic  

AU PAYS DE CANDY...

Avant-hier, j'ai découvert :



Première adaptation cinématographique d'un effroyable fait divers, Terreur Sur La Ville narre les méfaits d'un meurtrier qui a œuvré chaque nuit de pleine lune entre février et mai 1946 à Texarkana, une petite ville tranquille située au nord-est du Texas.
Relatant l'affaire au plus près de sa véracité, le métrage rate néanmoins le coche en survolant le climat de psychose et de paranoïa qui régnait dans la ville, préférant s'attarder sur la légèreté humoristique attribuée à l'un des policiers menant l'enquête.
Cagoulé d'un simple sac comme le sera Jason Voorhees quelques années plus tard dans Le Tueur Du Vendredi, celui que les médias surnommèrent Phantom Killer tue au hasard des rencontres, le plus souvent des jeunes couples.
Filmé avec efficacité, les scènes de meurtres sadiques sont certainement celles qui offrirent à l’œuvre son statut de film culte en préfigurant à sa manière l'atmosphère du slasher movie, le reste étant ultra conventionnel et pas toujours intéressant à mes yeux.
À noter qu'un remake (que je n'ai pas vu) vit le jour en 2014 sous la houlette d'Alfonso Gomez-Rejon.

5/10

[BR Rimini Éditions] - VOST

Et hier soir, ce fut la découverte de :



Documentaire retraçant la vie et l’œuvre d'Aristide Massaccesi, plus communément réputé sous le pseudonyme de Joe D'Amato, Omega Rising offre la parole aux proches du producteur, cinéaste et directeur photo qui se spécialisa dans le bis sous toutes ses formes. Sa carrière est ainsi disséquée, de ses débuts auprès de Jean Renoir, Mario Bava ou encore Jean-Luc Godard, jusqu'à son décès en février 1999.
Bien sûr, tous les intervenants disent le plus grand bien de l'homme dans tous ses états. Le seul n'ayant pas la langue de bois étant Luigi Montefiori aka George Eastman, la présence de ce dernier apporte un vent de franc-parler nécessaire à ce type de projet.
Et bien que les plus grands films de D'Amato (au hasard Blue Holocaust) soient malheureusement survolés, le documentaire analyse pertinemment son implication dans le cinéma X afin de continuer à exercer sa passion : créer des films.
In fine, Rosalba Neri, qui apparait quelques secondes seulement, relate peut-être les mots les plus justes qui puissent définir Joe D'Amato. Dommage que l'intégralité de son intervention ne soit pas présente dans le montage final.

5/10

[BR Le Chat Qui Fume] - VOST

Je suis là.
Pardon.

Je n'ai vu "que" le remake de The town that dreaded sundown, il y a 4 ans mais j'ai a-do-ré !
Il m'a eu par surprise. C'est d'une violence graphique et d'une sécheresse incroyable. Super bien shooté et bien interprété. Ambiance mortifère de ville se transformant en no man's land à la tombée de la nuit. Terrible.
Du coup, je n'ai toujours pas osé visionner l'original.
Pourtant il m'attend sur mes étagères  

En tout cas, je te lis mais vu les merdes que j'ai enchainées, j'ai du mal à me motiver...
J'ai vu de "bons" films, ou des choses intéressantes en tout cas, sur lesquelles il y aurait moyen d'avoir des débats sympathiques mais il s'agit de films plus récents et de découvertes hors "Grand Tri" et hors "Révisions" donc qui n'entrent pas dans mes 2 séries de Notules en cours...

OK, OK, excuses bidon... j'ai tenté      

candygirl a écrit:
Cathy's Curse
(...)
5/10

Je te trouve généreuse... mais c'est bien, il faut de la générosité dans ce triste monde tragique

Par contre, je te retire 2 points d'office pour l'utilisation de l'expression "il faut bel et bien reconnaître"




Blague à part, je vais essayer de m'y remettre mais je ne vais pas vous vendre du rêve...


LES NOTULES À TOTO : La Classe Américaine - Épisode Fahive (Fast faure-ouharde)



Assault on Paradise (1977)

J'avais énormément aimé Macon County du même réalisateur.
Je savais, vu l'historique de l'exploitation de ce film (une intro qui n'a rien à foutre là, rajoutée par la prod' pour allonger la durée du film) que la séance serait sûrement plus compliquée.
D'autant plus qu'Oliver Reed était au générique (et que je n'aime pas Oliver Reed).
J'avais raison.

Pour être honnête, ce n'était pas aussi raté que ce à quoi je m'attendais. Et puis il y a une longue poursuite en motocross, et ça, c'est toujours un bon point. Mais ça n'en fait pas un bon BZ pour autant.
Trop de mollesse, trop de répétitions dans les péripéties, trop peu de développement des personnages (dommage car quand il y en a, les scènes sont réussies) et puis il faut voir les motivations farfelues et le look pourri du méchant blondinet de l'histoire.

Bref, il y a pire ; c'est même un bon film de drive-in mais ce n'est pas bien brillant non plus.



Corrupt (1983)

Un Harvey Keitel en mode pré-Bad Lieutenant, à la dérive, perdu sans direction, dans un polar psychologique prétentieux qui préfigure par moments le Prisoners dégueulasse de Villeneuve.
Pour ne rien arranger, le chanteur des Sex Pistols joue comme une patate.
On est loin des prestations de rock stars comme Roger Daltrey ou David Bowie, c'est moi qui vous l'dis.

Next.



Running Scared (1980)

Road movie cheapos dans les bayous avec un sidekick insupportable (mais vraiment !) campé par Judge Reinhold.
Dommage car tout ce qui concerne le couple vedette (Ken Wahl et Annie McEnroe) ainsi que la partie "reconstitution historique" fonctionnent étonnamment bien (compte tenu du budget qu'on imagine famélique) mais c'est long, ennuyeux, pas très bien réalisé avec des séquences d'action assez inintéressantes.

Next.



White Ghost (1988)

Zédard de P.O.W. movie au Vietnam franchement barbant, avec en guise de prétextes et de canevas, une succession d'idées stupides qui ne tiennent pas la route une seconde.

Pas vu en entier.
A ce compte-là, mieux vaut revoir les Norris.



Walking the Edge (1985)

Atterré devant l'amateurisme de la chose, on croit rêver.
Rien ne fonctionne. On ne croit ni aux personnages, ni aux situations. Le montage et la mise en scène frôlent le néant.

Le seul intérêt, s'il faut à tout prix en retirer quelque chose pour justifier d'avoir perdu 30 minutes de son existence, résiderait dans la prestation dénudée et carnassière de Aarika Wells...
Alors, oui, c'est beau...



... mais c'est quand même trop peu !

Qu'est allé foutre Carlotta dans cette galère ??



The Dorm That Dripped Blood (1982)

Un Slasher lambda qui commence très bien malgré la pauvreté de sa direction artistique abominable (décors, costumes, coupes de cheveux... AU SECOURS !) mais qui finit rapidement par tourner en rond.
Pour preuve, j'ai piqué du nez 4 fois avant d'abandonner  



CutThroats Nine (1972)

Western Paella médiocre à la réputation surfaite. On s'emmerde royalement en suivant ces pauvres hères déambuler en file indienne au ralenti pendant une heure, avant de faire une halte dans une cahute pendant 30 minutes.
Aucun personnage n'est développé.
Pire, la scène de viol censée être dérangeante et insoutenable est pathétiquement filmée et les inserts gores rajoutés par les producteurs pour surfer sur la "vague Lucio Fulci" n'ont que peu d'intérêt.

Bref : "N'allez pas voir ce film, c'est une merde !"



The Sword and the Sorcerer (1982)

Nous dirons que je préfère le petit Pyun qui fait mumuse avec des cyborgs dans des univers SF fauchés...
Mais le film fonctionne... il est mou, pépère, sur des rails, très couillon mais il fonctionne et il a de la gueule.

En même temps, si Albert Pyun a une qualité reconnue de tous, c'est bien celle de livrer des films qui paraissent avoir été tournés avec le triple de leur budget réel.



The People Who Own the Dark (1976)

J'ai lu des choses incroyables en faisant des micro-recherches sur ce film et je m'interroge...
Certains le comparent à La Nuit des Morts-Vivants. D'autres le qualifient de "meilleur film de Paul Naschy".

Je n'ai qu'une seule explication : les gens sont tarés




Et on terminera cette notule expéditive par un nouveau Spinoff de la série "Torrente dans l'enfer du tri de collection amassée en dépit du bon sens" intitulé :

"Franchement, la nostalgie des vidéo-clubs a bon dos" avec un Quarté dans le désordre qui rapporte gros et notamment des escarres au derrière :



Scarecrows (1988)
The Video Dead (1987)
Killer Crocodile (1989)
Killer Crocodile 2 (1990)

C'est DU CACA !

Spoiler:

Bilan de cette semaine : on revend TOUT et on demande pardon à son banquier !




Résumé des épisodes précédents :

Spoiler:

Torrente a écrit:
Je n'ai vu "que" le remake de The town that dreaded sundown, il y a 4 ans mais j'ai a-do-ré !
Il m'a eu par surprise. C'est d'une violence graphique et d'une sécheresse incroyable. Super bien shooté et bien interprété. Ambiance mortifère de ville se transformant en no man's land à la tombée de la nuit. Terrible.

Il faut bel et bien reconnaître que tu me donnes envie de découvrir ce remake

candygirl a écrit:

Torrente a écrit:
Je n'ai vu "que" le remake de The town that dreaded sundown, il y a 4 ans mais j'ai a-do-ré !
Il m'a eu par surprise. C'est d'une violence graphique et d'une sécheresse incroyable. Super bien shooté et bien interprété. Ambiance mortifère de ville se transformant en no man's land à la tombée de la nuit. Terrible.

Il faut bel et bien reconnaître que tu me donnes envie de découvrir ce remake

Et tu aurais bien raison. J'ai l'impression qu'il règle les problèmes qui te chagrinent vis à vis de l'original.
Après, c'est sauvage. Mieux 'vaut être prévenu. Disons que pour la finesse, on repassera mais je sais que tu apprécies (aussi) ce type de films donc je ne me fais pas de mouron.

Torrente a écrit:

candygirl a écrit:
Cathy's Curse
(...)
5/10

Je te trouve généreuse... mais c'est bien, il faut de la générosité dans ce triste monde tragique

En fait, je n'ai pas détesté. On ne va pas se mentir, c'est clair que le film est raté... Mais il y a des petites choses dedans qui restent sincères, voire même intéressantes. Et la gamine de l'affiche m'a vraiment faite flipper avec son petit sourire mi-innocent, mi-sadique.
Si ça se trouve, en le revisionnant dans quelques temps, je lui collerai 1. Mais là, en l'état, c'est un généreux 5, oui.
Comme pour le plus mauvais des Franco ou le plus mauvais des Rollin. C'est naze, mais je kiffe

En même temps, je kiffe aussi Franco et Rollin...

Je devais être mal luné. Je dois être trop cyclothymique, comme mec

Petit intermède dans l’équarrissage de mes achats inconsidérés en Amérique avec la poursuite du tri dans mes trop nombreuses piles et cartons amoncelés depuis 20 ans...


LES NOTULES À TOTO - Épisode 3


Une vague de révisions :



The Fourth Protocol (1987)

Un chouette Film d'espionnage britannique toujours aussi plaisant.
Rien d'exceptionnel, pourtant. C'est peut-être même limite naze pour certains mais ça fonctionne à chaque fois. Le casting est top. La réalisation aussi... Du Sang sur la Tamise (1980)... v'là le C.V. qui claque !

Bref, plaisir possiblement coupable mais plaisir quand même.



Extreme Measures (1996)

C'est toujours étonnant de constituer un double-programme à l'aveugle (j'ai revisité ce Mesure d'Urgence, le même soir que ma découverte de L'Ambulance de Larry Cohen - voir plus bas) et de tomber pile sur 2 films qui se répondent à ce point alors que l'on ne s'y attendait absolument pas.
Cela dit, la révision de ce film de Harold Becker Michael Apted, au demeurant correcte, ne fut pas trop concluante.

Le film a l'odeur et l'apparence d'un Crichton mais n'en est pas un. Danny Elfman fait absolument n'importe quoi à la bande son. Et Hugh Grant ressemble bien à une grosse erreur de casting.
J'ai beaucoup pensé au Nanar Les Seigneurs de la Ville (1991) avec John Travolta. Il y a ce même côté "superhéros du peuple sur le terrain", dépassement de fonction du travailleur social qui semble tout savoir faire.
Pour être honnête, la sensation est très atténuée ici, puisque Grant s'en prend plein la gueule et ne semble pas être immortel (contrairement à Travolta) mais il y a de ça.

Après, la mise en scène est efficace ; la photographie, irréprochable et le casting de méchants, parfaitement pensé (de toute façon, dans ce domaine, David Morse et Gene Hackman, c'est l'assurance d'un travail bien fait) donc on passe un bon moment malgré tout.



Malice (1993)

Thriller américain des années '90 typique.
Avec double twist... con (c'est contractuel), personnages à caractère variable (selon les besoins des scénaristes), matte painting ridicule (la maison sur la falaise sous une pluie torrentielle ), musique pompière, personnages secondaires fonctionnels...

Mais ça fait le boulot. La mode est bien pire aujourd'hui, alors... et puis Nicole Kidman donne tout ce qu'elle a, jusqu'au ridicule, mais c'est drôle alors ça passe.
Et puis, il est cool Bill Pullman. Il joue toujours comme une patate mais je l'aime bien.



The Glass House (2001)

Révision heureuse.
Je m'attendais à une déconvenue, du type "il est des films qu'on trouvait sympathique à leur sortie, qu'il vaudrait mieux ne jamais revoir"... mais pas du tout !

La Prison de Verre reste un thriller fort sympathique, bien troussé, très bien interprété par une belle brochette de comédiens, qui brosse surtout le portrait en creux d'une adolescente beaucoup plus complexe qu'à l'accoutumée.
C'est presque inespéré de la part d'un gros film de genre produit par un grand studio hollywoodien  

Et puis je suis amoureux de Leelee Sobieski depuis le premier film où je l'ai découverte.



Meltdown (High Risk) (1995)

J'avais bien aimé la suite.
Wong Jing m'avait même surpris avec certaines de ses productions comme Fist Power ou même certaines de ses réalisations comme Les Griffes d'Acier et Colour of the Loyalty.
Mais je n'avais aucun souvenir de ce Meltdown que j'avais pourtant loué en vidéoclub à l'époque.
J'ai donc acheté le DVD en le trouvant en braderie, il y a quelques mois.........

Bon... j'avais dû le voir en accéléré ou bourré lors d'une soirée pizza entre couilles, ou bourré avec mes potes avant de sortir en boîte (oui, ça m'est arrivé, j'ai été jeune aussi)... enfin, bref, je ne sais pas, mais je ne me souvenais de RIEN.
Et c'est af-fli-ge-ant !!!
Un bel étron du type de ceux que pondent Olivier Baroux, Fabien Onteniente ou Frédéric Berthe dans notre beau pays.

Heureusement que je ne m'étais pas racheté le Mediabook autrichien "à l'aveugle" comme je l'ai fait pour plein de conneries... parce que 50 balles pour ça ... j'aurais pété les plombs



Alligator (1980)
Alligator II: The Mutation (1991)

Dans la série "La nostalgie des vidéoclubs a bon dos" : 82ème édition avec ces 2 Alligator...

En fait, il n'y a rien à en dire, si ce n'est que :

- C'est rassurant de voir qu'un mec talentueux comme John Sayles peut aussi écrire de la bonne grosse merde parfois

- Les vannes récurrentes sur la calvitie alors naissante de Robert Forster sont assez drôles

- J'aime toujours autant les rousses dans les films...

Spoiler:

- Les Dents de la Mer m'emmerde déjà pas mal à la base alors si le concept d'un film de monstres s'arrête à le singer jusque dans sa bande originale, sans rajouter des déviances par ci par là, je ne pars pas conquis  

- La suite, carrément Nanardesque (il faut voir sa galerie de personnages campée par des incompétents... c'est du costaud), est bien ringarde et ne montre jamais sa créature ou presque... esquarres garantis.



Arnaque à la Carte (2013)

Mais pourquoi, me demanderez-vous ?!

- Pour Melissa McCarthy qui me fait souvent bien marrer.

- Pour l'humour régressif du père Seth Gordon... oui je fais partie des attardés mentaux qui trouvent certains mérites à ses films Les Ch'tis à Venice Beach ou Les Patrons, ces sales cons.

... mais c'est tout.
J'aurais mieux fait de revoir Les Flingueuses ou Mes Meilleures Amies, voire même The Boss ou Tammy...
Les Faussaires de Manhattan est déclaré hors concours parce que c'est un excellent film HONTEUSEMENT passé inaperçu et jamais cité par personne.

Le script part dans tous les sens, un peu comme dans Le Mexicain. Personne ne semble s'être accordé sur ce que tout ça racontait et quelle serait la direction à suivre. En résulte un film schizophrène dans lequel surnagent quelques bonnes idées, quelques scènes rigolotes mais vraiment en étant indulgent...



Vampires II, Adieu Vampires

Je l'ai re-tenté une dernière fois, comme un défi, parce que le script n'est pas inintéressant... mais vraiment, je ne peux pas... le casting est atrocement nul et les effets spéciaux et autres effets de manche de mise en scène et de montage sont parmi les plus hideux des DTV de l'époque (j'ai le droit de le dire, je les ai TOUS vus).

Proprement navrant.




Et des découvertes :



Spiritwalker (2021)

Thriller coréen simpliste, tentant de masquer ses failles d'écriture par de grosses ficelles alambiquées qui font "pschiiiiit" quand le spectateur prend 5 secondes pour tout remettre à plat.

Dommage car le potentiel était là, mais le manque d'audace et de personnalité se révèle vite rédhibitoire surtout quand ce manque de personnalité touche les séquences d'action censées être l'atout majeur du métrage. Elles sont pompées à droite, à gauche et surtout chez John Wick, pour un rendu pas toujours très heureux voire carrément en décalage avec le ton, l'ambiance générale du film et ses intentions premières.



Paranormal Activity: Next of Kin (2021)

Voilà une belle déception pour qui apprécie autant que moi, le travail de ce réalisateur, jusque là si prometteur (The Signal, Underwater... des films référentiels mais habilement ficelés et qui "présentaient" bien).
Ce n'est pas raté mais disons que le mix entre la série d'origine des Paranormal Activity et la tentative de found footage de Shyamalan (The Visit), le tout transposé dans une communauté façon Le Village ou Détour Mortel : La Fondation, n'est pas l'idée du siècle contrairement à ce que les producteurs devaient se dire.
Alors, bien sûr, comme le réalisateur n'est pas manchot, le spectateur tient jusqu'au bout mais tout ça est un peu trop basique-classique pour vraiment convaincre et encore plus pour prendre aux tripes.

Un film d'horreur assez inoffensif, donc et très peu original.



L'Ambulance (1990)

L'Ambulance du père Cohen, est une Série B extraordinaire ! 

Déjà, James Earl Jones est gé-ni-al ! Sa prestation XXL est démentielle.
Eric Roberts en surjeu est très marrant aussi. Son énergie est communicative. N'ayant pas encore écouté de bonus ou d'interviews, je ne sais donc pas si c'est le cas, mais on dirait qu'il croyait à fond dans le script. Ou alors était-il en totale confiance avec un réalisateur qui lui laissait enfin les coudées franches, en plus d'un premier rôle enthousiasmant... toujours est-il qu'il donne TOUT ce qu'il a... jusqu'à l'excès mais ça fonctionne et le résultat cadre bien avec l'énergie de son personnage, extrêmement aimable. Tout comme son voisin de lit d’hôpital, vieux journaliste, également très drôle et bien écrit.

Ça va vite. Ça frappe fort. C'est super bien shooté vu le budget. C'est complétement con. La fin est géniale. Bref, c'est le pied total !
Vidage de cerveau idéal pour fin de semaine.
On oublie instantanément toutes ses emmerdes. Bref une Série B qui devrait être remboursée par la Sécu'



Ciel de Plomb (1968)

Un Western comique peu emballant, singeant les films du duo Spencer / Hill.
Franchement, si ce n'était pas pour mon amour inconditionnel de Giuliano Gemma et Mario Adorf, je ne sais pas si j'aurais dépassé le premier quart d'heure



Soleil Rouge (1971)

Un Western beaucoup trop pépère par rapport à ses intentions d'origine et à son casting...
Je me suis endormi.

Vraiment pas terrible, c'est mooooouuuu et beaucoup trop appliqué, bien trop classique, surtout compte tenu du mélange des genres tenté et du choc des cultures qui voulait être opéré.

Désolé par avance, de heurter certaines personnes sensibles, mais à ce compte-là, je préfère 100 fois des Westerns d'exploitation déviants comme The Fighting Fists of Shangai Joe, que je revois toujours avec grand plaisir  



Machine-Gun Kelly (1958)

Je n'ai rien aimé.
J'ai trouvé le film très pauvre à tous les niveaux.

Next.



Les Vierges des Mers Chaudes (1974)

Idéal de Nanar. 
Film d'exploitation vicelard aux vannes hilarantes (à voir en VO allemande !) ponctué de scènes d'action parfaitement emballées dans de chouettes décors bien utilisés ; pour moi, ça constitue une sorte de rêve éveillé !

Gros kif déviant de la semaine passée  



Confession d'un Commissaire de Police au Procureur de la République (1971)

Il faut toujours se méfier de ces réalisateurs subitement portés au pinacle alors qu'ils ont été ignorés pendant la grande majorité de leur carrière ou relégué à l'arrière plan. 
Cela témoigne parfois d'un creux dans l'actualité cinématographique, d'un vide éditorial ou simplement d'une opportunité conjoncturelle (ayants droit qui se réveillent, matériel soudainement disponible etc). 
D'autres fois, c'est simplement qu'une nouvelle génération de critiques émerge et qu'elle semble avoir décidé d'un commun accord tacite d'enfin faire son travail.

Pour Damiano Damiani, la question reste en suspens. Impossible de statuer sur la foi de ce seul film. 
Confession a l'apparence et l'odeur d'un Costa Gavras ou d'un Francesco Rosi, dans lequel tous les ingrédients seraient là, mais où la sauce aurait tourné ; le goût n'y est pas, la puissance non plus. 
Le scénario est sage et appliqué, attendu et sans surprise (dernier acte anticipé dès la fin de la première bobine ou presque, jusqu'au dernier rebondissement) tout comme l'interprétation...
Si le commissaire est impeccablement campé par l'immense Martin Balsam (malgré des motivations ridicules et trop peu développées), il en est tout autrement pour le rôle du procureur de la République. 
Franco Nero en magistrat naïf ressemble même à une grossière erreur de casting. 

Ce Thriller politique se révèle finalement correct puisqu'il est parfaitement emballé (Damiano Damiani était loin d'être un manchot) mais il sacrifie tout sur l'autel de l'efficacité manquant tous les enjeux émotionnels et humains de son script. 
Un Thriller mécanique donc, assez décevant, surtout compte tenu des critiques élogieuses lues à son sujet.



Exécutions (Detective Belli) (1969)

Film de Détective lambda qui fait plutôt office de "fond de tiroir", mou, mal tricoté, difforme... à la rigueur pour descendre les poubelles ou passer le temps un Dimanche d'hiver, et encore... 
Franco Nero n'est ni Bogart ni Delon. Il aura fallu attendre Castellari pour le voir enfin bien employé dans un autre genre que le western



Kill and Kill Again (1981)

Alors là, c'est plus complexe.
C'est un Nanar de compét' qui, pris comme tel, peut se révéler comme un remède très efficace à la dépression si on a la tête dans le sac.

Un film de karaté complétement débile qui pioche un peu partout et surtout du côté d'Opération Dragon avec un héros qui ne boutonne jamais ses chemises et qui ne sait pas jouer mais qui le fait avec une grande conviction.
Franchement, bien luné, ça peut même devenir une pépite.

D'ailleurs, rien que le fait d'en parler, me donne l'envie de m'y replonger...



Wizards of the Lost Kingdom (1985)

Je ne peux décemment pas en parler. J'ai tenu moins de 10 minutes devant.
C'est une tentative de mix d'Heroïc Fantasy et de L'Histoire Sans Fin (sorti un an plus tôt, comme par hasard)... mais le résultat est pathétique comme rarement !



Les Nuits de Mashhad (2022)

Film problématique qui ne sait vraisemblablement pas ce qu'il veut raconter. Après quelques rapides recherches, il semblerait que le film se base sur un documentaire... ça expliquerait beaucoup de ses problèmes...

Pour moi, c'est le Thriller raté d'un expatrié qui peine depuis ses débuts à trouver sa voix, à affirmer sa propre personnalité.
En découle un film encore plus complaisant que les précédents, qui passe à côté de son sujet de façon presque révoltante puisque tout était là, dissimulé sous le vernis hollywoodien ridicule, laissant même entrevoir un grand film sociétal au détour de quelques scènes. 

A noter que son prix cannois d'interprétation féminine semble totalement surfait, presque stupide. 
C'est d'autant plus incompréhensible que Noomi Rapace et Rebecca Hall faisaient partie du jury cette année-là. 
D'ailleurs, il vaut mieux oublier la présence de Decision To Leave en compétition officielle lui aussi, qui nous offrait pourtant le personnage féminin de cinéma de l'année ainsi que la plus belle interprétation féminine...



Les Arts Martiaux de  Shaolin (1986)

Du sous-Jackie Chan période Lo Wei entre GROSSE comédie pas finaude et film d'action. C'est dire le niveau mais au moins c'est beaucoup mieux mis en scène, l'immense Liu Chia-Liang oblige...
Enfin, ça dépend... disons qu'il faut se farcir une BO complétement autre, qui fait beaucoup penser aux recettes de Vladimir Cosma, façon La Chèvre...

Spoiler:

Witch Story (Superstition 2) (1989)

Après l'introduction rigolote, c'est presque intenable pour moi.
C'est le genre de navets qui me donnent envie "d'envahir la Pologne", comme dirait l'autre.




Résumé des épisodes précédents :

Spoiler:

Je surkiffe tes notules et je trouve que tu as raison quant à la création d'un blog parce que ça intéresserait certainement plein d'internautes.

Torrente a écrit:Et puis je suis amoureux de Leelee Sobieski depuis le premier film où je l'ai découverte.

J'aime beaucoup cette actrice également, mais elle a malheureusement arrêté le cinéma pour se consacrer pleinement à la peinture.



AU PAYS DE CANDY...

Quant à moi, hier soir, j'ai découvert ça via Prime :



Film hongrois de 2016 remarquablement shooté et interprété. La 1ère heure semble un peu laborieuse au premier abord car je ne savais pas du tout où le film voulait me conduire, mais l'irruption de la violence dans une veine ultra réaliste et d'un final émotionnellement puissant m'ont littéralement conquise.

7/10

Spoiler:

- [VOSD Prime] - VOST

J'ai enchaîné avec un autre film de 2016 :



Je pense avoir un sacré problème avec Xavier Gens car je n'ai aimé aucun de ses films jusqu'ici. De par le sujet, je voulais néanmoins découvrir Cold Skin que j'ai finalement trouvé terriblement ennuyeux et bardé de références littéraires totalement gratuites (Nietzsche, Keats, Vernes...). Le roman original doit certainement être plus intense en matière de charge émotionnelle et la relation ambigüe entre le protagoniste et la créature aquatique est nettement mieux développée dans Splice de Vincenzo Natali.

4/10

- [BR Condor Entertainment] - VOST

Je développerai certainement mieux tout ça sur SensCritique parce que j'ai la nette impression, de par le manque de réactions, que ce topic n'intéresse pas grand monde ici 

candygirl a écrit:AU PAYS DE CANDY...

Quant à moi, hier soir, j'ai découvert ça via Prime :



Film hongrois de 2016 remarquablement shooté et interprété. La 1ère heure semble un peu laborieuse au premier abord car je ne savais pas du tout où le film voulait me conduire, mais l'irruption de la violence dans une veine ultra réaliste et d'un final émotionnellement puissant m'ont littéralement conquise.

7/10

Spoiler:

- [VOSD Prime] - VOST

J'en profite pour vous signalez que c'est disponible ou vous savez depuis quelques jours déjà pour les intéressés
Sauvage 2023

Au moins, on aura tenté... mais je pense que je vais arrêter. C'est bien trop de boulot.
Je te les enverrai par mail si tu veux

Oh ce serait dommage !
je serais surpris d’être le seul à vous lire avec le sourire aux lèvres  

Justement vous êtes au bon endroit ici puisque cette section est ouverte a tous les visiteurs, dans cinéma actus la rubrique tout entière n'est accessible aux membres inscrits, personne d'autres ne pourra vous lire comparé a ici ou tlm peu vous lire, même les visiteurs extérieurs non inscrit
Et il y a beaucoup de visiteurs qui lisent vous pouvez me croire, j'ai les chiffres des stats sur google analyses et autres outils dans la rubrique admin est vous êtes a 66 clics ip's différentes dans la journée hier seulement juste pour ce sujet.

Mais si vous voulez une section tout entière seul pour vous et ouverte a tout les visiteurs même non inscrit, cela peu se faire, mais c'est pas moi qui fera la modération dessus je préviens, pas le temps pour ça, il faudra un de vous 2 s'en occupe car il risque d'y avoir un paquet de noms oiseaux aussi posté par n'importe qui.
A vous de voir, n'hésitez pas a demander si vous avez d'autres idées, je vous dirais si c'est réalisable techniquement parlant ici.

Mais c'est clair que cela fait du boulot de posté des avis complet, perso j'essaye également de temps en temps mais lorsque on est pas sténodactylo en plus comme moi ^^ , c'est super long c'est clair, donc je peu comprendre parfaitement. En faire moins c'est la solution aussi au lieu d'essayé d'en faire beaucoup d'un coup, vous verrez ainsi avec un rythme moins soutenu cela ira beaucoup mieux je pense.

Jack_Power a écrit:
Mais si vous voulez une section tout entière seul pour vous et ouverte a tout les visiteurs même non inscrit, cela peu se faire

Non, non, je n'en demande pas autant personnellement
Mais merci d'y avoir pensé.
C'est juste que les membres ne participent pas vraiment et qu'il n'y a malheureusement aucun échange d'idées ou d'avis sur ce topic.

Je ne sais pas où est passé le message de Torrente qui explique que c'est plutôt un forum dédié aux sorties physiques en 4K et à leur aspect technique. Ne possédant pas le matériel adéquat pour visionner les films en 4K, je n'ai pour ma part strictement rien à dire sur le sujet vu que je n'y connais rien.
C'est juste moi qui ne suis pas sur le bon forum, en fait

On est pas non plus 500 participants comme sur classic aussi faut dire, alors forcément tu as les inconvénient qui vont avec, d'avoir peu de personne qui te suive
C'est pareil lorsque j'étais sur classic et que je parlais d'une nouveauté, j'avais pas loin de 10 messages après qui poser des question dessus ou du moins échangé sur la question, même sur hfr on avait pas ça, c'est une habitude a prendre. Mais si vous voulez de l'ambiance et de la participation active, je peu vous rapatrier halford si vous le souhaitez !?

Bon trêve de plaisanterie, oui sortie Blu-ray et 4K, mais on parle aussi de DVD un peu lorsque ce n'est pas sortie en HD. C'est grosso modo ce que faisait le topic HFR, et j'ai essayé tant bien que mal de reprendre les même bases de celui-ci pour l'implanté ici, sans les éléments perturbateurs autour qui été plus la pour faire du sale que de participer concrètement au sujet la-bas.

Je suis ouvert a toute propal qui peu faire évoluer le forum, donc n'hésitez pas !

Ps: Il y a eu une mise a jour dans la mâtiné de forumactif, et en effet il y a eu des trucs chelou, ils ont rajoutés la possibilité de faire des dessins dans les posts mais c'est clairement mal implanté encore, ils l'ont viré puis remis, ça a du faire bugué les derniers posts sur le forum avant la sauvegarde journalière je pense, ou peu être même durant celle-ci qui se fait chaque matin, et je n'étais pas la ce matin.

candygirl a écrit:
Je ne sais pas où est passé le message de Torrente qui explique que c'est plutôt un forum dédié aux sorties physiques en 4K et à leur aspect technique.

Je me le demande moi-même.
D'autant qu'il y a toujours la réponse de Jack  

EDIT : Ah bah apparemment, c'est juste un bug. Ouf, j'ai eu "peur" l'espace d'un instant


J'avais prévenu Candygirl, qui a voulu tenter quand même, mais je pense effectivement que ce n'est pas le bon endroit pour faire vivre ce genre de topics.
Et comme je ne suis plus du tout passionné par la technique ou le décorticage de toutes les éditions d'un même film, c'est compliqué de participer. Même si j'aime beaucoup lire les compte-rendus techniques et les annonces de sorties postées par tous les membres, je ne suis pas suffisamment les éditeurs sur les réseaux ou les nouvelles fiches créées sur les sites de vente pour participer activement dans ces sections.

Alors je vais en rester là.
Je participerais comme je le pourrais, sans m'investir autant et sans me prendre la tête, c'est tout, ce sera une autre forme d'investissement. Rien de bien grave et le forum ne s'en portera pas plus mal  

Oui pas de problème t'inquiète.  
Comme je te disais je comprend très bien étant moi aussi assez débordé, j'ai du mal a joindre les 3 bouts entre m’occuper de chez moi, la taff normal et m’occuper d'ici pour les news etc ... Et comme je vous disais, l'essentiel et de participer rien un peu dans un premier temps
Si un jour la communauté de membres grossi bien plus, il sera intéressant je pense de créer ce genre de topic et de bien le remplir. Mais la, je sanctionne déjà par des bans les non participants, j'essaye par tout les moyens de les faire participer plus, plugin anti-lurkers, avertissements, j'en passe, tu as lu toi même mes quelques coups de gueules sur la question d'ailleurs. La moitié ont bien compris il était nécessaire voir primordial de participé surtout au lancement d'un forum, on a que 3 mois existante faut pas oublier, mais l'autre moitié n'a toujours pas compris hélas. La seule solution serait que chacun rapatrie en grand nombre des ami(e)s pour que vous ayez chacun l'audimat qu'il mérite c'est certain, mais je serais qui pour vous demandez cela aussi, donc clairement je ne le ferais pas, je préfère espéré que cela se fasse tout seul avec des inscrits par eux même.
En tout cas le forum est dans tout les moteurs de recherches connu, bing, google, qwant, même le moteur de recherche des forums sur forum actif, il est inscrit partout, mais hélas les forums a l’ancienne semblent être comme le support physique, vouer à l'extinction d'ici quelques années et remplacé par les plateformes du style facebook.
J'en parlais avec Cizia justement avant de lançer ici de ça d'ailleurs, que même HFR finira par tomber d'ici quelques temps vue le nombre de participants actif qui baisse année en année. Enfin voilà...
.

Torrente a écrit:Et comme je ne suis plus du tout passionné par la technique ou le décorticage de toutes les éditions d'un même film, c'est compliqué de participer.

J’oubliais de te dire, tu as un pris un sacré virage à 180 degrés !
Lorsque je pense à l'époque quasiment que ça t'intéressait en faite.

Jack_Power a écrit:

Torrente a écrit:Et comme je ne suis plus du tout passionné par la technique ou le décorticage de toutes les éditions d'un même film, c'est compliqué de participer.

J’oubliais de te dire, tu as un pris un sacré virage à 180 degrés !
Lorsque je pense à l'époque quasiment que ça t'intéressait en faite.

Je pense que c'était parce que j'avais des goûts discutables (en tout cas, un peu... "différents") alors j'avais décidé de me concentrer sur la partie "collection / achats / technique" de ma passion.
Aussi parce que c'était déjà suffisamment chronophage comme ça... c'était soit l'un soit l'autre, si je voulais avoir une vie sociale.
Donc on m'a collé l'étiquette et elle est restée.
Sauf que je suis du genre à surtout vouloir "voir des films", peu importe comment... évidemment, si c'est en 32k dans le super home-cinéma de Jean-Étienne, c'est cool, mais si c'est en VHS pan & scan sur une télé à tube de 36cm bah, ça me va aussi, tant que le film est bon, je passe outre.

Après, ça ne m'empêche toujours pas de trouver que tel ou tel DVD, HD-DVD, Blu-ray ou 4k est à chier pour X ou Y raisons et de le dire mais disons qu'avec l'âge, je préfère parler des films eux-mêmes.





En attendant, si certains veulent parler des films qu'ils voient et ont du temps pour le faire, c'est bien ici que ça se passe

Tiens, par exemple, est-ce que quelqu'un ici a vu Knock at the cabin et veut bien raconter son ressenti ? Je viens de le voir et ça m'intéresserait beaucoup !

AU PAYS DE CANDY...

Dans mon petit pays, j'ai tout récemment découvert :



Première œuvre de Jean Vigo, coréalisé par Boris Kaufman, dans le cadre d'une série portée sur les villes de la fin des années 1920.
Filmée en une seule journée lors du célèbre carnaval de Nice, l’œuvre s'attarde bien plus longuement sur les us et coutumes des habitants que sur la ville elle-même. Le montage est aussi audacieux que moderne et le tout reste d'une incommensurable poésie dans la lignée du superbe Études Sur Paris d'André Sauvage, réalisé 2 ans plus tôt.

7/10

- [BR Gaumont] - Muet

Puis, j'ai eu envie de découvrir cette rareté :



Pour celles et ceux que ça intéresse, lire mon avis ici ☛ https://www.senscritique.com/film/blonde_ice/critique/274790531

6/10

- [DVD Bach Films] - VOST

Et en toute fin de soirée, ce fut une nouvelle découverte avec :



À l'aide d'un casting imparable et d'un scénario remarquablement ciselé, cette 3ème adaptation du Faucon Maltais reste le brillant prototype d'un genre que l'on nommera un peu plus tard Film Noir. Détective privé cynique (et un peu misogyne sur les bords), femme fatale, gangsters borderline (Peter Lorre est génial, comme d'hab'), atmosphère suffocante et noir & blanc contrasté vont amener le genre à être littéralement transcendé sous la houlette de Robert Siodmak, Billy Wilder ou encore Anthony Mann.
Pour sa 1ère réalisation, John Huston tape fort et juste.

7/10

- [BR Warner Bros.] - VOST

Torrente a écrit:
Tiens, par exemple, est-ce que quelqu'un ici a vu Knock at the cabin et veut bien raconter son ressenti ? Je viens de le voir et ça m'intéresserait beaucoup !

 

Dès que je le visionne, on en parle
L'échange risque d'ailleurs d'être intéressant car je me souviens que tu avais beaucoup aimé Old que j'avais pour ma part très peu apprécié (à part bien sûr la présence de Thomasin McKenzie au casting, ma petite fée préférée).

candygirl a écrit:AU PAYS DE CANDY...

Je t'ai déjà dit qu'il était cool, ton pays ?

candygirl a écrit:À l'aide d'un casting imparable et d'un scénario remarquablement ciselé, cette 3ème adaptation du Faucon Maltais reste le brillant prototype d'un genre que l'on nommera un peu plus tard Film Noir. Détective privé cynique (et un peu misogyne sur les bords), femme fatale, gangsters borderline (Peter Lorre est génial, comme d'hab'), atmosphère suffocante et noir & blanc contrasté vont amener le genre à être littéralement transcendé sous la houlette de Robert Siodmak, Billy Wilder ou encore Anthony Mann.
Pour sa 1ère réalisation, John Huston tape fort et juste.

Celui-là, j'ai mis du temps à le savourer réellement et à l'apprécier à sa juste valeur.
Mais quand ce fut le cas, j'ai pris une bonne claque.
Je pense que c'est parce que je l'ai découvert initialement dans de mauvaises conditions : cours de cinéma, comme pour L'Ultime Razzia et les Ozu...
Je n'aime toujours pas les Ozu mais au moins pour le Huston et le Kubrick, j'ai fini par voir la lumière

candygirl a écrit:

Torrente a écrit:
Tiens, par exemple, est-ce que quelqu'un ici a vu Knock at the cabin et veut bien raconter son ressenti ? Je viens de le voir et ça m'intéresserait beaucoup !

 
Dès que je le visionne, on en parle
L'échange risque d'ailleurs d'être intéressant car je me souviens que tu avais beaucoup aimé Old que j'avais pour ma part très peu apprécié (à part bien sûr la présence de Thomasin McKenzie au casting, ma petite fée préférée).

Alors, j'ai hâte.
Il va falloir que je le revoie un de ces 4 parce que je ne sais toujours pas quoi en penser, même à froid. C'est rare que ça soit le cas...

Pour Old, je me souviens effectivement que tu n'avais pas apprécié. Ça m'avait étonné, d'ailleurs.
J'avais aimé la BD mais il me manquait quelque chose ; je ne savais pas quoi... c'est peut-être pour ça que j'ai trouvé l'apport de Shyamalan, extraordinaire. C'est vraiment SA lecture personnelle, SON interprétation.
Le gars a tout compris au principe d' "adaptation", qui devient presque une autre histoire quand c'est bien fait, comme dans Old donc. Après, je peux comprendre que ça ne plaise pas.
De toute façon, c'est un cinéaste qui marche toujours sur une corde raide et ténue. C'est même très facile de se moquer de ses films. Mais au moins, il me surprend toujours.

Pour Knock, je vois des passerelles avec l'un de ses précédents films que j'adore (alors que c'est un conte et que je déteste ça au cinéma en général) mais là, je ne sais pas...
C'est peut-être parce que j'étais vierge de toute info' à propos du film, en dehors d'un teaser et que justement ce teaser (et toute la promo') m’avait vendu autre chose.
Les studios sont tellement cons parfois.

Au moins, il y a des plans qui tabassent. Et un incroyable travail sur le son.

Torrente a écrit:

candygirl a écrit:AU PAYS DE CANDY...

Je t'ai déjà dit qu'il était cool, ton pays ?

Non, tu ne me l'avais jamais dit...
Mais oui,je suis d'accord. Même si c'est un tout petit pays, il y a des Blu-ray et des DVD partout, je fais ce que je veux quand je veux et j'y règne en tant que dictatrice  

Torrente a écrit:

candygirl a écrit:À l'aide d'un casting imparable et d'un scénario remarquablement ciselé, cette 3ème adaptation du Faucon Maltais reste le brillant prototype d'un genre que l'on nommera un peu plus tard Film Noir. Détective privé cynique (et un peu misogyne sur les bords), femme fatale, gangsters borderline (Peter Lorre est génial, comme d'hab'), atmosphère suffocante et noir & blanc contrasté vont amener le genre à être littéralement transcendé sous la houlette de Robert Siodmak, Billy Wilder ou encore Anthony Mann.
Pour sa 1ère réalisation, John Huston tape fort et juste.

Celui-là, j'ai mis du temps à le savourer réellement et à l'apprécier à sa juste valeur.
Mais quand ce fut le cas, j'ai pris une bonne claque.
Je pense que c'est parce que je l'ai découvert initialement dans de mauvaises conditions : cours de cinéma, comme pour L'Ultime Razzia et les Ozu...
Je n'aime toujours pas les Ozu mais au moins pour le Huston et le Kubrick, j'ai fini par voir la lumière

Oui, il est très bien ce Faucon Maltais. Et il y a de bonnes répliques qui fusent...
Quant à Ozu, essaie un jour ses films muets si tu en as l'occasion. Genre Gosses De Tokyo, par exemple. C'est du Kitano bien avant l'heure, avec le même humour. Si tu aimes Kitano, tu devrais aimer les muets d'Ozu  

AU PAYS DE CANDY...

Alors dans mon tout petit pays où règne ma seule et unique loi, j'ai imposé le visionnage de :



C'était chouette et j'ai laissé un avis ici ☛ https://www.senscritique.com/film/tous_les_biens_de_la_terre/critique/274785353

7.5/10

- [DVD Carlotta] - VOST

Du coup, je vais continuer ma petite thématique des films de 1941 qu'il me reste à découvrir dans ma collection :
- Dr. Jekyll Et Mr. Hyde de Victor Fleming (DVD)
- Le Loup-Garou de George Waggner (BR)
- Qu'Elle Était Verte Ma Vallée de John Ford (BR)
- Le Trésor De Tarzan de Richard Thorpe (DVD)